1909-2009 Un Siècle de Vie Ouvrière
- avec Denis Cohen - Essai -2009
La Vie Ouvrière fête ses cent ans. Ce n’est pas seulement un événement dans le monde de la presse. En effet, très peu de journaux peuvent se dire centenaires. C’est un véritable événement social, politique et culturel que d’aucuns chercheront à minimiser car il rappelle par trop, en ces temps de crises et de mensonges éhontés, que depuis l’aube des temps, les prédateurs, qui aujourd’hui veulent mettre en coupe réglée la planète entière, ne cèdent du terrain que contraints et forcés.
Nuit d’hiver - Roman édité 2008 - réédité 2011
Au fil des essais et des romans (c’est son cinquième), l’oeuvre de Valère Staraselski prend corps et finesse, profondeur aussi. Ce toqué d’Aragon dresse le portrait d’un pianiste qui, lors d’un voyage à Prague, se souvient de son enfance. Placé chez sa tante dans les années 1960, Joseph Esperandieu doit supporter les hivers rudes de Seine-et-Oise, la méchanceté de Sournoise, la tyrannie de Willy, sa teigne de cousin. C’est l’histoire racontée, vivace comme une fantaisie de Schubert, d’un enfant mal-aimé sauvé par la musique.
L’Humanité - 23 octobre 2008 Luc Vigier
Vivre intensément repose - Nouvelles - 2007
Trop ou trop peu. Ces histoires de vie ne sont jamais suspendues dans un quelconque improbable, elles viennent de tourner le coin de la rue et, en nous hâtant un peu, il nous est aisé, lecteur ou lectrice, de les rattraper à l’un de ses détours de notre mémoire, qui sert bien sûr d’abord... à oublier.
Une Histoire française, Paris janvier 1793 - Roman - 2006
"Les têtes s’échauffent, le feu se répand par degrés. Valère Staraselski suit la prolifération des métastases jusqu’à son terme (...) Ce roman passionnant enregistre la température du corps social jusqu’à son explosion finale." Alfred Eibel, Valeurs actuelles
Voyage à Assise - 2005
Parfois, certaines interminables journées d’hiver expriment parfaitement ce qu’est le découragement. Quelque chose dans la couleur du ciel lorsqu’il pleut ou qu’il grisaille. Le terreux de la terre. Un paysage décharné. Le vert esseulé d’une touffe d’herbe frémissant entre les cailloux. La hideur des villes devenues tout à coup vides quand s’étale partout la détresse des laissés pour compte. Les rapports entre humains aussi, ou plutôt l’absence de rapports...
Un siècle d’Humanité 1904 - 2004
avec Roland Leroy
- Essai - 2004
Qu’est-ce qu’un écrivain qui ne serait pas de son temps ? La vie est mouvement, il faut l’assumer sous peine de rejoindre la grande troupe des dépressifs en tous genres. La vie est tellement étonnante à qui se donne un peu de mal pour aller la chercher. Je ne nie pas le malheur ou l’horreur mais je dis que cela ne doit pas empêcher le bonheur. Evidemment, avec le libéralisme, pour beaucoup, le pire est à venir. La dignité dans la liberté est la grande affaire des humains...
Garder son âme - Essai - 2003
...Ces hommes vivent l’engagement dans leur vie quotidienne, au jour le jour, au milieu des citoyens de cette France dite « d’en bas » ; ils engagent leur pensée et leur action sur la durée, sans dissocier leur création artistique de leur vie et de leur action politique qui exige rigueur, honnêteté, fidélité. Ces écrivains, ces intellectuels sont rares. Valère Staraselski est de ceux-là...
Monsieur le député - Roman - 2002
Les vanités évanouies. Colette écrivait "un homme politique, c’est un homme qui est persuadé qu’il va réussir où d’autres ont échoué" et le héros de Monsieur le Député de Valère Staraselski n’échappe évidemment pas à cette banale règle psycholologique". L’Echo du Centre
Un homme inutile - Roman- 1998 - réédité 2011
"Le jaillissement de l’amitié est de l’amour ne fait que rehausser le tragique de ce récit aux thèmes céliniens, sans complaisance face aux réalités sociales de notre fin de siècle".
Le Nouvel Observateur
Le hammam - Nouvelles - 1993 - réédité 1996
Le Hammam -. de Valère Staraselski publié en 1993 aux éditions Scandéditions, puis en 1996 à l’Harmattan.
C’était, plus que les précédents, un jour de verdure et de vent. Sous un soleil léger, clair et franc, je marchais, bâton flexible tenu en main, à le planter tel un fleuret au hasard des bottes de paille rondes qui bordent les champs. Assez hautes pour pouvoir s’y adosser et penser à soi sans fin.