Valère Staraselski

Le Parlement des cigognes
Prix Littéraires : des romanciers de plus en plus historiens
Alain Jean Robert
Agence France Presse Mondiales - 13 novembre 2017

Est-ce la fin de la fiction dans le roman ? La cuvée 2017 des prix littéraires a consacré cette année le triomphe de la non-fiction, alimentée par des faits historiques, au détriment des romans de pure imagination.

L’Histoire a toujours était un puissant vecteur en littérature.

Ces dernières années, plusieurs livres ayant l’Histoire comme sujets ont triomphé lors des remises des prix littéraires. On se souvient notamment de l’imposant roman, (près de 900 pages) du franco-américain Jonathan Littell, "Les bienveillantes" (Gallimard), mémoires (fictives) d’un SS ayant participé à l’Holocauste ou encore "Jan Karski" (Gallimard) de Yannick Haenel.

Si on observe à la loupe les livres publiés à la rentrée d’automne, on remarque que la Seconde Guerre mondiale à inspiré de nonbreux auteurs.

Outre Vuillard et Guez, on peut citer, sans être exhaustif, Alexix Ragougneau (jusqu’à la deuxième sélection du Goncourt) avec "Niels" (Viviane Hamy), Nicolas d’Estienne d’Orves (finaliste de l’Interallié) avec "La gloire des maudits" (Albin Michel), Frédéric Verger "Les rêveuses" (Gallimard), Philippe Pollet-Villard "L’enfant -mouche" (Flammarion), Valère Staraselski "Le parlement des cigognes" (Le cherche midi) ou encore Alexandre Lacroix " La muette" (Don Quichotte).