Valère Staraselski

Un débat sur l’histoire de la société avec Karl Marx en toile de fond
Ciné/Débat - 27 janvier 2018

Lors du dernier ciné-débat à Olympia, c’est un public nombreux qui avait répondu présent. Le film Le Jeune Karl Marx de Raoul Peck, a tenu la première partie de soirée. S’en est suivi le débat en partenariat avec l’association "Les Amis et Lecteurs de l’Humanité dans le Gers" représenté par Joël Rambeau. Les invités étaient Emmanuel Barot, maître de conférences en philosophie, enseignant chercheur, et Valère Staraselski, écrivain. Joël Rambeau mettait en avant l’année bicentenaire de la naissance de Karl Marx. "Le débat est tenu par deux spécialistes de K. Marx. Les intervenants vont apporter un regard croisé sur le travail du philosophe et de l’actualité". Emmanuel Barot exerce à l’université de Toulouse depuis 13 ans. "Je suis membre du NPA et je fais partie du comité de rédaction "Révolution permanente". Je regrette que Marx ait été un temps oublié.Pourtant, sa pensée est d’actualité aussi bien théorique que militante. J’essaie de communiquer sur les armes majeures pour avoir des outils au présent qui en réalité sont à portée de main dans l’oeuvre de Marx. Après avoir été rayé de la carte, le mot "révolution » retrouve à présent une vérité : "printemps arabe", "loi travail"...".

Pour Valère Staraselski, docteur en lettres, écrivain, spécialiste d’Aragon, qui a publié plusieurs romans historiques et sociétaux, le capitalisme est destructeur. "On vole l’ouvrier mais aussi le sol ; Marx a posé un regard global et tout est mouvement. Il faut affronter le réel pour avoir des solutions durables universelles qui aboutiront à l’émancipation. De fait, il permet de créer une perspective en politique pour une démocratie. L’histoire montre qu’il y a eu une chape de plomb sur les pensées de Marx. Aujourd’hui, le capitalisme est fragile et pour les cercles dirigeants, le système actuel inquiet se rassure par la répression".