Au troisième jour de la Semaine sainte de 2019, peu après dix-huit heures, des
millions de Français assistent, médusés, par télévision interposée, à l’incendie
de Notre-Dame de Paris. Les flammes détruisent intégralement la flèche.
L’incendie dure près de quinze heures. Ce fut le sinistre le plus important subi
par la cathédrale depuis sa construction en 1163.
De notre 21 ème siècle, André Malraux avait dit : « Je n’exclus pas la possibilité
d’un événement spirituel à l’échelle planétaire. » Il est un fait que partout dans
le monde, sous une forme ou une autre, l’histoire continue d’administrer la
preuve que les êtres humains ne vivent pas que de pain, de jeux et que le
besoin de sacré leur est consubstantiel.
Comme autant de passagers, les personnages de ce roman se retrouvent dans
la proximité d’une cathédrale d’Ile de France où ils vivent et questionnent leur
présent en tentant parfois de s’aider de l’histoire, de notre histoire.
L’amitié entre Louis, vieux professeur communiste, bénévole à la cathédrale,
François, palefrenier, membre du collectif Les morts de la rue, Darius, réfugié
iranien, chargé de mission humanitaire, Thierry, alias Chéri-Bibi, gardien de
musée, est éclairée par la figure irradiante de Katiuscia, jeune femme alliant
tradition et révolution.