Valère Staraselski

Bio / bibliographie

Valère Staraselski est un écrivain et essayiste français, né le 18 janvier 1957 à Créteil, en Île-de-France.

Dès son premier roman en 1990, Simone Gallimard apparente son écriture à celle de Jean-Paul Sartre et de Louis Aragon, tandis que dans Le Magazine littéraire, Philippe Lacoche évoque Roger Vailland.

Valère Staraselski donne plusieurs romans dans lesquels il retrace le destin de la France à travers ses révolutions et où l’histoire, la politique, la réalité sociale, intellectuelle et artistique tiennent une place majeure : Un homme inutile, Monsieur le député, Une histoire française, Le Maître du jardin, dans les pas de La Fontaine et L’Adieu aux rois. Avec ce cycle dit des romans de France, mais plus largement, son œuvre s’inscrit dans une conception du roman, de la fiction, comme moyen de connaissance. En 2015 parait Sur les toits d’Innsbruck et en 2017 Le Parlement des cigognes est son neuvième roman. Roman qui recevra le prix littérature de la Licra 2018.
Émergent d’une vitalité propre aux laissés-pour-compte, ses ouvrages participent d’une inextinguible volonté de connaissance, de découverte, de compréhension. Son appartenance sociale aux classes d’en bas doublée d’une volonté d’indépendance, comme l’écrit Alfred Eibel « permet de construire une œuvre qui ne doit rien à personne ».

Valère Staraselski signe plusieurs essais, des documents, dont Au nom de la loi, Voyage à Assise aux éditions Bérénice, Un siècle d’Humanité (1904-2004) avec Roland Leroy, La Fête de l’Humanité, 80 ans de solidarité et La Fête de l’Humanité : comme un air de liberté, aux éditions du cherche midi ou encore Face aux nouveaux maîtres chez l’Harmattan, mais aussi Cent ans de Parti communiste français éditions du cherche midi qu’il initie et réalise avec Guillaume Roubaud-Quashie. Il a été Rédacteur en chef du mensuel du Comité d’entreprise des industries électriques et gazières avant d’en être le Directeur de la culture puis Directeur de la revue "Travailler Au Futur".

Docteur ès Lettres, licencié en Histoire, Valère Staraselski est membre du Comité d’honneur de la Société des Amis d’Elsa Triolet et Aragon et membre du Conseil Scientifique de la Fondation Gabriel Péri.

Valère Staraselski a été admis en 2023 dans la formation Certificat Connaissance des religions du monde à l’Institut Catholique de Paris.

Sa bibliographie

Les romans

Les nouvelles

Jeunesse

Les essais

Les œuvres

Un premier roman Dans la folie d’une colère très juste, puis un recueil de nouvelles Le hammam, en 1993, inaugurent un art du portrait et de la concision que consacreront ensuite un essai biographique sur Louis Aragon Aragon, la liaison délibérée, en 1995, réédité dans une version revue et corrigée en 2005, puis deux essais : Aragon, l’inclassable et Aragon, l’invention contre l’utopie , en 1997.
Valère Staraselski publie ensuite Un homme inutile, Monsieur le député, ainsi que Une histoire française, La Revanche de Michel-Ange et Vivre intensément repose (nouvelles)...

Dès son premier roman, Simone Gallimard apparente son écriture à celle de Jean-Paul Sartre et de Louis Aragon, tandis que dans Le Magazine littéraire de mai 1991, Philippe Lacoche évoque Roger Vailland.

En 2008, Valère Staraselski publie un roman aux échos autobiographiques, Nuit d’hiver.

Profondément humaniste, Valère Staraselski emploie son écriture à plusieurs romans dans lesquels il retrace le destin de la France à travers ses révolutions et où l’histoire, la politique, la réalité sociale, intellectuelle et artistique tiennent une place majeure : Un homme inutile, Monsieur le député, Une histoire française, Le Maître du jardin, dans les pas de La Fontaine et L’Adieu aux rois. Avec ce cycle dit des romans de France, mais plus largement, son œuvre s’inscrit dans une conception du roman, de la fiction, comme moyen de connaissance. En 2015, il publie Sur les toits d’Innsbruck, roman dans lequel la nature est présentée comme un rempart à la société de consommation. En 2017, Le Parlement des cigognes, qui revient sur un épisode tragique de la Seconde Guerre mondiale, est distingué par le prix Licra de littérature.

Les collaborations

En 1998, Valère Staraselski cosigne avec Didier Daeninckx Au nom de la loi , essai sur la loi Gayssot. En 2002, il accepte la proposition de Témoignage Chrétien et part à Assise, en Italie, en tant que « laïc » suivre « L’Assemblée de prière pour la paix » convoquée par Jean-Paul II quelques mois après les attentats du 11 septembre 2001. Il publie Un siècle d’Humanité , écrit avec Roland Leroy , en 2004 et Un siècle de Vie ouvrière , rédigé avec Denis Cohen en 2010. En 2020, il initie et codirige avec Guillaume Roubaud-Quashie Cent ans de Parti communiste français.

Valère Staraselski est membre du Conseil scientifique de la Fondation Gabriel-Péri, du Comité d’honneur de la Société des Amis d’Elsa Triolet et Aragon. En 2008, il fonde avec Éric Le Lann la revue en ligne Lafauteadiderot.net.

Un choix de ses chroniques est réuni dans Il faut savoir désobéir (2000),
Garder son âme (2003) et Face aux nouveaux maîtres (2012).

Les ouvrages collectifs

  • Aragon lisant, (actes du colloques de Manchester) Digraphe, 1997.
  • Pleine lucarne, nouvelles, éditions Cadex, 1998.
  • Aragon politique, Actes du colloque de Saint-Quentin, Presses Universitaires de Strasbourg, 2006.
  • Pris de peur, éditions Rafaël de Surtis, 2007.
  • Aragon, Théâtre/Roman un singulier pluriel. Actes du colloque 2013. Presses universitaires de Valenciennes, 2015.

Les préfaces et postfaces

  • Cékoicédimo ? 8è semaine de la langue française et de la francophonie, éditions Bérénice, 2003.