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Un grand merci pour cet ouvrage "Loin, très loin de Jean-Luc Mélenchon" qui prouve que la gauche n’est pas complètement atteinte par le délire de LFI.
Et merci également pour m’avoir fait découvrir l’œuvre de Domenico Losurdo.
Ah, Monsieur Valère si vous saviez combien j’ai hâte de vous lire à nouveau ! Mais telle sœur Anne, je ne vois rien . J’ai beau savoir qu’ il faut beaucoup de temps pour réunir toute la documentation nécessaire pour écrire un roman historique et ensuite bien du temps encore pour arriver à une œuvre aboutie, j’ai du mal à juguler mon impatience. Bref, en un mot comme en cent, j’espère avoir la joie de découvrir bientôt une autre de vos créations. En toute amitié.
Monsieur Staraselski , je suis en train de lire ce qui se passe le jeudi 8 Janvier 1789. Et voilà, votre roman “Une Histoire Française” m’a attrapé et j’y retourne sans appel. Heureusement, j’avais aussi acheté au pavillon de l’Humanité votre roman “L’Adieu aux Rois” et je peux donc suivre les aventures de M de Maisonseule et de M de Coursault. Votre description du Paris du XVIII siècle est tout à fait impressionnante ! En vous lisant, on comprend mieux pourquoi il y a eu la Terreur après la chute de la monarchie.
J’aimerais bien qu’il ait eu un romancier portugais capable de nous décrire ce siècle-là comme vous le faites.
Je vous demande pardon pour mon français qui n’est pas tout à fait parfait, mais je l’ai appris au lycée, ici au Portugal, il y a plus de 60 ans.
Veuillez accepter mes meilleurs compliments et tout mon respect pour vous comme un grand romancier que vous êtes.
Rui Nogueira
C’est toujours un vrai bonheur de lire un roman de Valère. Grâce à lui j’ai découvert notamment un Jean de la Fontaine que j’ignorais totalement ; l’Adieu aux rois m’a plongée avec ravissement dans une période étudiée en classe, mais totalement oubliée. Avec Valère, c’est une autre façon d’apprendre l’histoire , un mode ludique qui change fort agréalement de l’austérité des cours d’histoire de ma jeunesse. Et quelle belle balade dans la nature en Autriche avec les toits d’Insbruck pour ne parler que de ces livres là. Est-il nécessaire de dire que j’attends avec impatience un nouveau livre.
Monsieur, la récente lecture de votre roman "Une histoire française : Paris, janvier 1789" m’a enthousiasmé à ce point que je me suis permis d’en faire la publicité sur la page du Club de lecture Le Figaro dont je suis membre. Bravo pour ce merveilleux travail à la fois de recherche et d’écriture au style tout à fait remarquable. Je suis littéralement mais aussi littérairement en admiration et ai hâte d’entreprendre la lecture de vos autres œuvres publiées et à paraître. Recevez encore l’hommage de mon profond respect. M. B
Je viens de découvrir, après m’être procuré la dernière édition de L’Humanité-Dimanche, le dossier consacré à Jean de la Fontaine chaudement recommandé par Claude Askolovitch dans sa revue de presse de France inter. Il a raison ! Cent fois, pas de redites, on y apprend véritablement beaucoup sur cet auteur ! Du même niveau d’exigence et de clarté que dans l’excellent roman Le Maître du jardin. Merci.
alors cher Monsieur Staraselski, vous vous faites désirer ? A quand donc une nouvelle publication ? Vous savez bien que c’est toujours un plaisir de vous lire. J’attends donc avec impatience un nouveau livre. Pardonnez mon impatience.
Bonjour Valère
Vous ne me reconnaissez pas mais lorsque j’ai entendu Fabien Roussel citer votre livre sur France inter j’ai retrouvé dans ma mémoire le nom de l’élève de première du cours secondaire d’Orsay(cours Autin) qui avait accueilli le jeune prof de Sciences en faisant le petit train
avec ses "copains". Vous vous souvenez peut-être de Chantal Eon et son copain Jailland dont j’ai eu les enfants quelques années plus tard, Isabelle Fouilland, Lucie Picard ,Claire Autin qui dirige maintenant le Cours..
Les dissipés que vous étiez restent comme un point de départ formateur dans ma profession :je suis restée 33ans avec bonheur dans cet établissement ,j’y ai fêté mon départ à la retraire en 2007 ;
Je vous félicite pour votre réussite et vous souhaite bonne route dans vos projets
Danielle MOT ex madame Massies
Je viens de refermer le recueil de nouvelles La revanche de Michel-Ange de Valère Staraselski. J’avais lu, à sa sortie, son merveilleux Le Maître du jardin, dans les pas de Jean de La Fontaine. Ces lectures m’inspirent une réaction, il est très souvent notable que des auteurs centraux se retrouvent à la marge. Ou bien, dit autrement, les écrivains émettant de la pensée existent, mais dans des contrées éloignées des médias. Il convient sans cesse d’aller les y chercher. On y gagne en humanité.
Avec son dernier ouvrage : "La Revanche de Michel-Ange", Valère Staraselski nous entraîne sur un territoire différent de celui de ses romans, celui des histoires courtes.
Au fil de ces Nouvelles, il nous fait voyager dans des lieux très divers, de Venise à Perpignan, du métro parisien à la prison de Fleury-Mérogis, parmi bien d’autres. les personnages que l’on y côtoie reflètent eux aussi, une grande variété d’itinéraires et de situations. Entre l’infirmière et l’écrivain, la professeure des écoles et l’enfant qui voulait marcher sur la glace d’un étang, comme entre tant d’autres figures attachantes à découvrir tout au long des pages, l’auteur nous propose une galerie de portraits ouvrant très largement le champ de notre imaginaire.
Chaque lecteur, bien entendu, peut y trouver son propre fil rouge. Il en est un qui me paraît s’imposer à tous : la dénonciation de l’injustice du monde et de l’indifférence des privilégiés envers les difficultés des moins chanceux.
Propos quelque peu manichéens diront peut-être certains. Mais, ne revient-il pas aux artistes d’allumer le projecteur afin d’éveiller les consciences endormies ?
quel bonheur ce livre de nouvelles !
on y retrouve d’abord la belle écriture de Valère Staraselski ; la minutie des détails qui rendent si vivants les lieux et les personnages.
Et le choix des sujets ne peut laisser indifférent. Je me suis sentie happée par chacun des personnages . Certains m’ont émue, d’autres amusée, d’autres étonnée mais tous sont attachants et mine de rien soulèvent de réelles questions et font réfléchir.
Plutôt que de faire de grandes phrases pour parler de ce livre, je préfère vous inviter à le lire. Vous ne serez pas déçus !
Ouvrir le recueil de Nouvelles (1990-1999) de Valère Staraselski : "La Revanche de Michel-Ange" suivi de "Vivre intensément repose" éditions La Passe du vent 2019, remarquablement préfacé par Bernard Giusti, ouvrir ce recueil, c’est plus que s’immerger dans son expérience quotidienne, c’est apprendre à la voir dans son exemplarité.
Si le lecteur habituel de Valère Staraselski retrouve ici des personnages familiers c’est qu’ils sont porteurs d’un thème qui est aussi pour l’auteur un engagement, la mise en actes des relations humaines et sociales, celles qui devraient permettre à chacun de s’intégrer et d’exister, d’aimer et de l’être, d’être utile, reconnu par les autres.
Il en est ainsi de Louis le Zaïrois, l’enfant rétif, violent muet de la classe de perfectionnement qui se découvre un langage et la fierté d’avoir, par le but qu’il a marqué , fait triompher l’équipe de football dont il est membre désormais : "Ce fut la preuve ! La preuve qu’il était en mesure d’être avec les autres et de s’accomplir autrement que dans la violence."
Par son exploit, Louis est sauvé, désormais utile et reconnu.
Il n’en est pas toujours ainsi, et bien d’autres parmi nous sont sacrifiés, victimes d’une société qui fait passer le profit et le pouvoir avant l’humain. Parmi eux "Constant Fresnoy" (1998, l’année d’"Un homme inutile", un roman clef dans l’oeuvre de Valère Staraselski) et parmi les anonymes, celui de la Nouvelle placée en tête du recueil, celui du métro Montparnasse-Bienvenue criant avant de se suicider "je veux un travail" (Le gant, 1995) et l’anonyme de la Nouvelle "Le jeune inconnu" (1994) qui clôt le recueil, comme un clin d’oeil à ce genre littéraire né du fait divers, et consigne en à peine une demi page pascalienne l’absurdité et le dérisoire de la condition humaine.
Pas d’histoire sans suspens, c’est la qualité de la narration et la dimension tragique qui concourent ici à le créer. Ainsi l’histoire de Louis s’inscrit dans un voyage en train "Paris, Perpignan, la maîtresse m’adit..." (1991) que les péripéties du voyage interrompent plongeant le lecteur dans l’attente de l’histoire, le voyage en scande et en initie le déroulement.
Le traitement de la tragédie est lui aussi remarquable. En dramaturge de talent, l’auteur démonte les rouages d’une réalité qui pèse sur sa proie jusqu’à la contraindre à s’anéantir, mais ce n’est pas une fatalité, c’est une réalité transformable et qui se façonne, qui est la nôtre et que nous pouvons changer, c’est "La revanche" de Michel-Ange"(1999).
Ainsi, ces nouvelles dans leur ensemble donnent à voir la vie ou son refus dans leur réalité comme un enseignement, le lecteur est conduit à prendre conscience de la nécessité d’une solidarité dont elles sont les éclaireurs. Leur lecture est captivante, elle édifie et elle honore.
Micheline Kottis,
Paris, le 29 décembre 2019
C’est souvent à travers l’évocation de la « sincérité » que Valère Staraselski nous offre des pistes pour nous dévoiler la méthode de son enjeu narratif, partout dans son œuvre et bien sûr dans son dernier recueil de nouvelles aussi.
En voilà une : « Je me mens très difficilement dans l’inactuel », dit-il avec Aragon. Et une autre : « La littérature n’est pas la transcription d’une histoire, la littérature est une tentative sans cesse recommencée de dire la vérité », phrase marquée sur le verso de la couverture.
Mais quelle « vérité » veut-il transmettre au lecteur avec cet extraordinaire recueil ?
À mon avis, le moteur primordial de ces nouvelles réside dans le besoin de l’auteur de partager avec le lecteur les souffrances qu’il a endurées et vu s’estomper dans : l’engagement politique et idéal ; l’évidence de la vocation à l’écriture ; la satisfaction de voir celle-ci respectée et reconnue.
Sans doute des textes qui se touchent du bout des doigts comme dans un tableau de Leonard De Vinci… Les nouvelles vont vite mais savent s’imprimer dans la mémoire !
Dominique Hasselmann
Valère Staraselski, La Revanche de Michel-Ange,
suivi par Vivre intensément repose
Après une longue et bienheureuse série de romans « engagés », porteurs de
poignants témoignages et d’utopies positives, Valère Staraselski nous livre
aujourd’hui, avec La Revanche de Michel-Ange, suivi par Vivre intensément repose, un recueil de nouvelles aboutissant dans son ensemble à une sorte de roman autobiographique.
En fait, avec ces nouvelles, Valère Staraselski se montre disponible à partager avec le lecteur quelques bribes de ses expériences et même des souffrances qu’il a endurées ; à lui confier comment, après des années de travail incessant, ses déchirures se sont estompées en des sentiments d’apaisement et de confiance, devant : l’évidence de la vocation à l’écriture ; la satisfaction de voir celle-ci respectée et reconnue ; l’importance de l’engagement politique et idéal ; l’impératif moral, qui en découle, de transmettre, aux nouvelles générations surtout, ce que l’Histoire nous apprend, notamment à travers son immense patrimoine de luttes et de conquêtes sociales et culturelles.
Tout cela est bien exprimé dans l’une de ses nouvelles : Vivre intensément repose, donnant l’un de deux titres au recueil : « ...je suis un lowbrow [nous dit Valère Staraselski en citant Virginia Woolf], autrement dit quelqu’un qui n’a pas d’autre choix — comme aimaient à le répéter les Américains dans leurs films des années cinquante — que de travailler dur... Oui, j’aime la littérature ! Oui, j’aime le monde ! Seulement, étant comme la majorité, depuis le collège, dans l’obligation de travailler sans cesse, je me suis fait une raison en même temps qu’une devise : vivre intensément repose ! Quelle autre réponse que celle-ci un lowbrow est-il en mesure d’apporter à la grande dépossession de la vie ! Depuis toujours, pour les lowbrows, vivre intensément repose... »
Le titre de cette nouvelle — évoquant en moi deux exemples italiens tout à fait
opposés : « Travailler fatigue » du poète Cesare Pavese et « Je voulus, je
voulus toujours, avec toutes mes forces je voulus » du dramaturge Vittorio Alfieri — aurait sans doute représenté tout seul l’ensemble des nouvelles publiées, s’il n’y avait pas eu la nécessité d’une ouverture, d’un changement de vitesse, voire de la prise de conscience de nouveaux horizons.
Dans La revanche de Michel-Ange, Staraselski, représenté par son avatar
quadragénaire Philippe Mariani, s’accorde une pause. Sans démordre de son
défi existentiel d’écrivain engagé, Philippe part à Venise pour se nourrir d’une beauté hors du temps et de tous les contextes possibles. Ici, pour une fois, sa vie et ses nécessités personnelles sont mises entre parenthèses, pour mettre en valeur le sujet de l’art et notamment du destin de l’artiste dans la société. Telles deux quilles plantées entre le parvis et les marches de l’église de Santa Maria della Pietà, Philippe et son camarade, le photographe Charles Dolnay, ne voient pas le temps qui passe ni le froid brumeux de novembre les pénétrer jusqu’aux os, car ils « doivent » atteindre le bout d’une discussion qui les regarde intimement :
« Le privilège de l’artiste repose intrinsèquement sur des devoirs !... Croyez-m’en,Michel-Ange ne bénéficia pas que des avantages, il eut, tout Michel-Ange qu’il était, à supporter de sérieux inconvénients, à subir bien des avanies qui prouvaient à chaque instant le faire choir de sa situation. Et je dis bien à chaque instant !... Et si Michel- Ange eut beaucoup à subir des papes et des commanditaires, je l’ai dit, il fut bien sûr immanquablement et férocement jalousé par les autres artistes et bien évidemment gêné, importuné par des éminences de tous rangs. »
Cependant, Michel-Ange trouvait toujours la façon de se faire respecter, protégeant son oeuvre, comme il arriva lors des fresques à la Cappella Sistina, où le maître des cérémonies Biagio da Cesena « fut contraint à goûter, bien contre son gré, à la revanche de Michel-Ange ! Revanche que — sûr de son bon droit — il n’avait pas une seule fois envisagée. Non, décidément, il n’est au pouvoir de personne, à moins d’user de l’assassinat, de réduire un artiste au silence... »
« Il n’est au pouvoir de personne... de réduire un artiste au silence... » : voilà le
message primordial que Valère Staraselski nous confie avec esprit ferme et serein.
Je vois dans cette affirmation un important aboutissement dans le parcours humain et intellectuel de cet auteur courageux qui a su se dépasser au fur et à mesure de son affranchissement de nombreuses contraintes matérielles et existentielles qui ont inévitablement forgé son destin.
Et maintenant, par le biais de ces nouvelles — de véritables perles de beauté littéraire — se regroupant autour de deux titres que je viens de citer, nous avons la chance d’être conviés sur le chemin que Valère Staraselski a parcouru pendant des années et qu’il nous raconte, à travers une bouleversante polyphonie de voix venant de son vécu personnel et du monde qui « l’a vu naître », voire se former cette splendide identité d’écrivain qu’on lui connaît.
Ce n’est pas la première fois que Staraselski ouvre discrètement une fenêtre sur son propre personnage. Il l’avait déjà fait, de façon presque subliminale, dans plusieurs de ses textes, tels Dans la folie d’une colère très juste, Un homme inutile, Nuit d’hiver et Sur les toits d’Innsbruck.
Cependant, il me semble que cette fois-ci, avec les douze nouvelles qui viennent
d’être publiées, Staraselski fait un pas en avant plus explicite dans la direction d’une représentation à la fois organique et sincère de son parcours d’homme et d’écrivain, choisissant justement les années de sa vie les plus significatives pour cette représentation.
Peut-être, suis-je influencé par quelques-unes de mes lectures fétiches, comme
l’étonnant Vivre pour la raconter de Gabriel Garcia Marquez ou alors les
incontournables Rêveries du Promeneur solitaire.
Mais les personnages de Valère Staraselski, tout comme l’immense Jean-Jacques, ne se rapprochent-ils pas d’infatigables promeneurs solitaires, des amants de la nature, des êtres à l’esprit inquiet, des hommes exigeants avec eux-mêmes qui ne cessent de travailler autour de la « véritable raison des choses » et du sens ultime de notre destin d’hommes et de citoyens ?
N’y a-t-il pas aussi, en ces personnages, comme dans le roman du grand Colombien, la conscience de vivre ou du moins d’avoir vécu leur vie, avec toutes ses joies et contrariétés, justement pour pouvoir un jour la raconter ?
Giovanni Merloni
J’ai reзu ce livre dans le cadre de la Masse critique Babelio et je suis ravie de l’avoir mis dans ma liste. J’ai йtй attirйe par le fait que l’histoire se passait а Cracovie, que je connais un peu. En plus, j’ai une tendresse particuliиre pour les cigognes. Bien que ce bouquin ne soit pas un polar, mon genre de lecture le plus courant, il y a une sorte de suspense dans cette histoire, que j’ai apprйciйe. Il a йtй rafraоchissant et tonifiant de suivre ce groupe de jeunes dans la neige de fйvrier, dans un quartier de la ville peu visitй par les touristes. A travers des personnages attachants, le passй douloureux ressort, tandis que naоt une histoire d’amour encore balbutiante mais dйjа forte. Je me suis rйgalйe avec ce petit bouquin (116 pages) et il m’a donnй envie d’en lire d’autres de l’auteur. Un groupe de jeunes gens effectue un voyage professionnel de quelques jours dans la belle ville de Cracovie en Pologne. L’un d’entre eux, David, plus curieux que ses collиgues va les entraоner dans l’ancien quartier juif de la ville, puis dans l’enclave qui abrita durant la seconde guerre mondiale le camp de concentration puis d’extermination de Plaszow. Commence alors une leзon d’histoire pour ces jeunes gens qui ignorent quasiment tout de la Shoah et qui sera complйtйe de maniиre magistrale lors de leur visite au musйe et de leur rencontre avec un trиs vieux monsieur. C’est devant un tableau appelй " le Parlement des Cigognes " que celui-ci leur expliquera que c’est grвce aux cigognes qu’il a survйcu durant les trois terribles annйes passйes а se cacher dans la forкt. C’est un livre nйcessaire. Et qui se lit d’une traite.
Le Prix Licra 2018 a été attibué à Valère Staraselski pour son ouvrage "Le Parlement des cigognes".
L’oeuvre de Valère Staraselski repose sur la volonté de comprendre et de transmettre. Cette recherche s’exprime pleinement dans son nouveau roman, (le neuvième) qui transporte le lecteur à Cracovie où, nous est-il rappelé, un habitant sur quatre était juif avant guerre. Lors d’une visite dans un musée, de jeunes Français rencontrent un singulier vieillard. Zigmunt, figé devant un tableau de cigognes. S’instaure alors un dialogue entre les jeunes gens et celui qui s’avère être israélien et natif de Pologne. Très vite, l’homme livre le récit de ce qu’il a vécu durant la Shoah : la fuite du wagon plombé, les battues organisées par les policiers et les polonais haineux, les marches de la mort, le silence du clergé, l’hiver passé dans la forêt, à quelques pas de gracieuses cigognes venues nidifier, et les pogroms d’après guerre.
Ce court roman livré comme un témoignage directement inspiré des dépositions recueillies par les autorités polonaise constitue une leçon d’histoire émouvante et originale, accessible aux plus jeunes et aux consciences non encore éclairées.
et voilà un prix très justement attribué. Valère Staraselski est un conteur né. Il a l’art de faire découvrir des facettes inconnus de personnages illustres, ou pas, de montrer ce qui se cache derrière certains événements, bref de nous raconter l’histoire de façon à nous la faire aimer.
Merci merci pour tous ces romans qui tiennent en haleine de la première à la dernière page
et vraiment bravo pour ce prix !
J’ai été particulièrement heureux d’assister le dimanche 27 mai à la Mairie du Ve, place du Panthéon, à la remise du Prix LICRA 2018 à Valère Staraselski pour son roman « Le Parlement des cigognes ».
Il s’agit d’un livre extrêmement clair et explicite sur le drame qui s’est passé en Europe et notamment en Pologne lors de l’Occupation allemande et de l’extermination massive des Juifs de la part des nazis.
Aujourd’hui, le prestigieux Prix de la Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme en souligne davantage l’actualité et l’importance.
Cela laisse bien espérer pour une divulgation encore plus vaste du livre, avec son message de tolérance et de paix qui fait de Valère Staraselski l’un de rares écrivains français qui se chargent jusqu’au bout du respect de la vérité historique et de sa correcte interprétation.
Dans « Le Parlement des cigognes », Valère Staraselski évoque les évènements tragiques de la ségrégation dans le ghetto de Cracovie et des camps d’extermination en Pologne comme la preuve, on ne peut plus accablante des crimes et des horreurs que les hommes peuvent commettre sous le prétexte de la haine et de l’intolérance raciale et religieuse. Une preuve ayant la fonction d’avertissement pour le moment présent.
En fait, ce qui arrive aujourd’hui en plusieurs endroits de la planète — s’annonçant dangereusement aussi dans le cœur de l’Europe — ce n’est pas exactement le même phénomène évoqué dans le livre : le déclenchement de la Shoah de la part des nazis et le comportement lâche et complice d’une partie des Polonais qui, au lieu de réintégrer, après la Libération, leurs compatriotes juifs dans le cœur de la communauté nationale, ont continué à les persécuter pendant des années.
Et pourtant, au fur et à mesure des violences terroristes ou des actes de guerre ouverte qui s’affichent à l’horizon, une confrontation avec la lointaine tragédie polonaise est bien possible.
Dans « Le Parlement des cigognes », j’apprends donc que l’humanité est constamment confrontée à deux luttes indispensables : la lutte culturelle et morale contre l’intolérance et la haine ; la lutte politique contre tous ceux qui favorisent l’installation et la radicalisation d’un climat d’intolérance et de haine avant d’en profiter pour imposer un pouvoir qui se passe de la démocratie et du respect pour les exigences primordiales des êtres humains et de la nature.
Ce qui arriva en Pologne avant et après la Seconde Guerre s’est déclenché par exemple dans l’ex-Yougoslavie au lendemain de la chute du mur de Berlin et se déroule incessamment dans le Moyen-Orient où la Syrie est devenue aujourd’hui le théâtre d’une nouvelle apocalypse où les haines et les intolérances se multiplient et se croisent dans une spirale inépuisable de violence et de mort.
Cela a entraîné, depuis longtemps désormais, le douloureux phénomène de l’exode des populations chassées ou en fuite des pays en guerre. Elles essaient de trouver en Europe un havre d’espérance et de paix qu’elles ne trouveront pas. Nous assistons, au contraire, au crescendo de l’égoïsme et de l’indifférence, quand on n’a pas affaire à la méfiance et au rejet.
C’est la débâcle de tout principe de fraternité entre les peuples, mais c’est aussi la débâcle de la politique !
Avec sa profonde sensibilité d’écrivain engagé et d’observateur avisé, Valère Staraselski a bien saisi cette dérive impressionnante dans tous ses écrits, manifestant en plusieurs occasions publiques son inquiétude pour la mauvaise connaissance de l’Histoire de la part de nouvelles générations et aussi pour le rejet progressif de la politique dans nos sociétés occidentales qui ne sont pourtant pas à l’abri de dérives antidémocratiques sinon d’involutions de nature fasciste.
Dans le but de briser ce mur d’indifférence et réaffirmer l’importance des conquêtes sociales et culturelles que les générations précédentes nous ont livrées, Valère Staraselski a délibérément opté pour le « roman » comme moyen privilégié de communication. Une forme qui correspond bien sûr à son esprit poétique et dialectique à la fois, qu’en tout cas il adopte dans le but primordial de transmettre au lecteur le plus efficacement possible tout ce qu’il doit connaître.
Je suis complètement d’accord avec ce « choix de vie » de Valère Staraselski : tout en gardant le cap d’une écriture littéraire de grande force et beauté et d’un regard profondément sensible à la condition des exclus, des démunis et des marginaux, dans ses romans il réussit à faire revivre l’Histoire de façon que tout un chacun reconnaisse enfin la valeur irremplaçable de la politique comme unique possibilité pour résoudre les conflits humains de tout genre.
À l’occasion du Prix 2018 à Valère Staraselski, je me suis renseigné davantage sur la LICRA, et j’ai appris que cette association a été fondée à Paris en 1927, bien avant que la haine raciale et antisémite ne se déclenche en toute son ampleur homicide en Europe.
J’espère, au-delà de nombreux signaux assez redoutables que produit la réalité contemporaine, que cette rencontre de la LICRA avec Valère Staraselski marque un tournant dans la prise de conscience collective de la gravité du moment, que l’Histoire ne se répète pas avec le même insupportable scénario où le fascisme intolérant et raciste deviendrait partout l’allié naturel des intérêts égoïstes de minorités puissantes et sans scrupules. Et qu’ici, en Europe, demeurent finalement victorieux la tolérance tous azimuts et l’esprit de démocratie et liberté républicaine dont nous bénéficions, malgré tout !
Giovanni Merloni
Rarement Prix littéraire n’a été mieux ciblé que celui qui est décerné aujourd’hui, dimanche 27 mai 2018, par la LICRA, la Ligue contre le Racisme et l’Antisémitisme, à Valère Staraselski pour son dernier roman, "Le Parlement des Cigognes".
Ce Prix récompense une oeuvre non seulement émouvante, mais aussi utile et engagée dont nous avions le plus grand besoin.
Toutes nos félicitations vont à l’auteur et récipiendaire, à Valère Staraselski
C’est par hasard que j’ai déniché votre livre sur Internet. Je l’ai immédiatement commandé chez mon libraire. Dès réception, j’ai ¨plongé ¨dans ce magnifique livre : Le Parlement des cigognes. Impossible d’interrompre ma lecture jusqu’à 2 heure du matin. J’ai consulté votre site comme vous pouvez le constater et l’ai inscrit parmi mes favoris. Chose certaine, ce ne sera pas le seul de vos livres que je commanderai. MERCI pour cette belle rencontre.
La Pologne hier, la Pologne aujourd’hui et les juifs polonais partie intégrante de ce pays depuis le VIIe siècle, une histoire qui n’en finit pas. La nouvelle loi polonaise sur l’histoire de la Seconde Guerre mondiale montre toute l’actualité du "Parlement des cigognes", ce roman très fort de Valère Staraselski qui revient sur la situation des juifs polonais entre 1940 et 1949. Un roman pour comprendre.
J’ai été ravi de participer, le dernier jour de 2017, à une matinée avec Valère Staraselski, invité par Antoine Spire au café dès Psaumes, rue des Rosiers, au sujet du "Parlement des Cigognes".
J’ai été fort impressionné par le haut niveau de l’entrevue, où Antoine Spire, inspiré par le livre, a voulu fouiller davantage dans les questions encore ouvertes que ce roman soulève, tandis que Valère Staraselski, l’auteur, a su très efficacement expliquer d’abord la motivation primordiale du livre ensuite la raison de son déroulement.
En général, j’ai vu en ces deux interlocuteurs deux façons différentes d’affronter le thème de la Shoah dans son temps et à l’époque actuelle, même s’ils on montré de partager le même but et presque les mêmes analyses.
J’avais déjà remarqué, en lisant "Le Parlement des cigognes", la présence d’un discours novateur, d’un coup d’aile en direction d’un changement d’attitudes vis-à-vis du "négationnisme" contemporain, qui essaie d’effacer toute vérité historique au profit d’une involution de la démocratie là où elle existe et résiste.
Ce travail dur et difficile de réhabilitation de la vérité historique est d’ailleurs le thème dominant de l’œuvre de Staraselski dans son ensemble : une réhabilitation qui ne fait qu’un avec des principes inébranlables que notre auteur a mûris à travers la discipline d’études sérieux et sa longue militance dans le Parti communiste français.
Tout cela se retrouve pleinement dans "Le Parlement des cigognes", où notre écrivain se donne la contrainte de faire jaillir la vérité historique de l’Holocauste en Pologne dans la conscience paresseuse et pleine de préjugés de quelques-uns de jeunes Français en visite à Cracovie.
Car Staraselski se pose aussi une question devenue pénible de nos jours : comment éveiller les consciences fourvoyées ou endormies lorsque les conquêtes de la civilisation et de la fraternité des peuples sont attaquées voire anéanties ?
Comment pouvons-nous apprendre l’un l’autre à réapprendre à discuter, à dialoguer et finalement à reprendre le bon chemin pour contribuer au salut de l’humanité sans en compromettre les nécessités primordiales de liberté égalité et fraternité ?
Valère Staraselski essaie de faire cela dans ses romans, non seulement par un travail acharné de reconstruction fidèle des faits et des circonstances historiques, mais s’efforçant aussi de comprendre les mécanismes psychologiques qui se déclenchent notamment dans les jeunes gens quand on aborde un thème comme celui de la Shoah et donc de la nécessité d’un engagement politique pour éviter que cela se répète ou, pour mieux dire, d’un engagement collectif pour que rien ne reste obscur de ce qui s’est passé en Pologne et dans le reste d’Europe durant et après la Seconde Guerre.
Pour qu’on veille sur ce qui se passe aujourd’hui, dans un monde où la circulation vertigineuse des informations se révèle une arme indispensable pour se défendre un peu, mais n’est pas vraiment efficace pour rassembler des hommes de bonne volonté autour d’une bataille constructive.
Je partage tout à fait cet effort de transmettre aux jeunes la vérité en toutes ses facettes même les plus honteuses.
J’ai été donc ravi voyant Antoine Spire, un journaliste très exigeant, approuver pleinement ce livre ainsi que sa façon légère et profonde à la fois de raconter la Shoah, c’est-à-dire la tragédie la plus monstrueuse et insensée de notre histoire récente.
D’ailleurs, je partage tout à fait la critique de Valère sur le caractère touristique des "visites guidées" à Auschwitz.....
Certes, celles-ci sont importantes, mais la force d’un roman (ou d’un film ou d’une chanson) est importante aussi s’il s’agit d’une œuvre ayant la capacité de déclencher, comme le fait le "Parlement des cigognes", une réaction positive parmi les jeunes !
À présent, le roman s’avère, dans les mains et dans le regard clairvoyant de Staraselski, comme le moyen le mieux adaptée pour véhiculer le jugement de l’histoire, car la complexité et la précision de ce jugement sont toujours liées à dès expériences réelles auxquelles seul le roman peut donner une voix qui brise le conformisme et l’indifférence.
Au bout de cette réunion je crois que tout le monde a saisi, dimanche matin, l’universalité du message du "Parlement des cigognes" avec son hommage à la question cruciale de la tolérance : un sentiment ou action qui ne peut se développer qu’en dehors de la méfiance et de la haine !
Giovanni Merloni
Je viens de finir "Le parlement des cigognes"il y a 2 minutes. Une histoire que je ne connaissais pas, le camp de Plaszow mais surtout les pogroms et massacres qui suivirent la fin de la guerre en Pologne. L’écriture est très sensible et le récit très bien amené. L’histoire des cigognes m’a beaucoup émue.
Un sujet grave et poignant, porté par le devoir de mémoire et la volonté de sensibiliser les jeunes générations à "un passé qui ne passe pas" et ne doit pas passer.
La symbolique du titre, "Le parlement des cigognes" et la scène champêtre du tableau éponyme rappellent que Valère Staraselski est aussi l’auteur d’un ouvrage sur Jean de La Fontaine. Celui qui voulait éduquer les hommes en se servant des animaux n’imaginait probablement pas que la cruauté de ses semblables pourrait dépasser, et de loin, celle des fauves guidés, eux, seulement par la faim et non par la haine.
Frieda Le Parlement des Cigognes
Un groupe de jeunes Français effectue un voyage professionnel de quelques jours dans la belle et vieille ville de Cracovie, l’ancienne capitale de la Pologne. Au cours de ce qui devait être une promenade touristique, l’un d’entre eux, plus curieux et plus informé que ses camarades, va entraîner le groupe dans le quartier juif de la ville et sur les lieux de ce qui fut le camp d’extermination de Plaszow. La promenade, plutôt légère et insouciante, prend alors une tournure plus grave. Mais, ces jeunes gens qui font partie d’une génération qui ne connaît de l’Holocauste que le film « La liste de Schindler » de Steven Spielberg, va ensuite avoir droit à une nécessaire et formidable leçon d’histoire. La promenade se poursuit effectivement par une visite au musée des beaux-arts de la ville où le groupe rencontre un très vieux monsieur, extrêmement digne et à l’élégance surannée, et tombé comme eux en arrêt devant un tableau qui représente des cigognes. Il va leur raconter ce que fut, en tant que juif, sa vie à Cracovie avant la dernière guerre, comment il put échapper à l’arrestation et à la déportation, et comment il survécut durant trois ans en se cachant dans la forêt. Les cigognes furent son seul contact avec le monde vivant durant cette période, c’est grâce à elles qu’il survécut.
Le livre se lit d’une traite, le style est limpide. Au travers de la rencontre entre ce groupe de jeunes gens et ce vieux monsieur, l’auteur insiste sur la nécessité de la transmission et nous rappelle combien le devoir de mémoire est indispensable.
Le Parlement des cigognes, Yvon le Juste
L’oeuvre de Valère Staraselski repose sur la volonté de comprendre et de transmettre. Cette recherche s’exprime pleinement dans son nouveau roman, (le neuvième). Ce court roman est livré comme un témoignage directement inspiré des dépositions recueillies par les autorités polonaises. Il constitue une leçon d’histoire émouvante et originale, accessible à tous.
Le Parlement des cigognes, Micheline Kottis
J’ai tout de suite été envoutée par le décor que le style, un air, jubilatoire accompagne tel un orchestre. Dès le premier chapitre, avant même que Katell ne chausse ses charleston, on danse.
Un pic d’émotion est atteint au chapitre 6 avec une page d’histoire : le camp d’extermination de Plaszow 1943/-1945 aujourd’hui oublié par les Polonais eux-mêmes et ressuscité par David. Rendre justice à ce, à ceux, que la mémoire occulte, comme on le fait pour les "justes" pour ceux "qui ont mis leur vie en danger pour sauver les Juifs », n’est-ce pas le rôle de l’historien et de l’écrivain que de redonner vie aux lacunes de l’Histoire et permettre sa relecture ? C’est ce message que nous délivre l’auteur réussissant par la voie/x du récit à nous faire partager avec lui une intense émotion, celle que l’horreur suscite, émotion partagée nous permettant de reconnaître l’horreur en nous, dans l’intention de mieux la vaincre et avec elle la peur. S’élever au statut "d’un juste".
C’est ainsi que cette page d’histoire occultée nous introduit dans le labyrinthe de la mémoire honteuse avec les thèmes récurrents dans l’oeuvre romanesque de Valère Staraselski du cimetière et du musée, on pense à « Nuit d’hiver », le même parcours, la même quête de sens qui conduit à un tableau « le Parlement des Cigognes » à la fois énigme et déclic du témoignage de Zygmunt, juif polonais qui témoigne pour tous les Juifs exterminés par les nazis allemands d’abord, puis après la guerre en 1946 par les nazis polonais et la collaboration silencieuse de la population mue par la peur déclencheur de la haine. Ce qui nous ressemble étrangement dans notre réticence à reconnaître la vérité que les faits nous livrent.
Si le tableau reste une énigme, c’est que comme toute oeuvre, il figure l’universel dans la permanence de ses interprétations, chaque lecture qu’on en fait appelle un témoignage, un hommage du particulier à l’universel, un hymne à la vie qui ne peut recommencer qu’en s’élevant dans la pleine conscience de son passé et qu’en associant tous les êtres qui constituent la chaîne du vivant, aussi bien juifs que cigognes.
Pour clore provisoirement mes réflexions sur ce récit chargé d’émotion et d’Histoire, je voudrais citer ce passage p.91 pour moi exemplaire dans la lettre et l’esprit.
"Par la volonté des nazis, j’étais ravalé au rang de bête mais, loin de représenter pour moi une déchéance, cela est devenu peu à peu dans mon esprit un progrès, un accroissement de mon humanité. Luxe suprême, je pouvais avoir confiance dans d’autres êtres ! Alors je m’endormais..." .
Le Parlement des cigognes
Votre livre, Le Parlement des CIgognes, m’a été offert hier et j’ai été captivée par ce récit, situé en Pologne durant la dernière guerre, mais dont l’intemporalité en notre époque de de chaos et de troubles profonds , est on ne peut plus troublante. Vous avez suscité en moi une profonde et fondamentale introspection devant la détresse provoquée par la cruauté injustifiée et la folie de hommes.
J’ai découvert un grand auteur, un auteur essentiel, dont la sensibilité, le talent, l’écriture, m’éblouissent tant par la forme que par le fond. Et je viens vous dire ici mon admiration et mon grand désir de me procurer tous vos ouvrages. Vous êtes un être rare et je suis heureuse de pouvoir pénétrer dans votre univers.
Le Parlement des cigognes
Sophie LesBas Bleus
Un groupe de jeunes gens profite d’un séminaire à Cracovie pour découvrir une ville qui porte encore les stigmates de l’Histoire. Pour la génération de Katell, David, Zahia, Théo et leurs amis, l’Holocauste et le sort des juifs polonais ne sont souvent perçus que par les fictions cinématographiques et par les quelques souvenirs qu’ils gardent de leur scolarité. Commémorations, films, séries documentaires, programmes scolaires... se donnent pour tâche d’empêcher l’oubli. Il n’en reste pas moins que, pour les plus jeunes, les faits ainsi rapportés ne résonnent que d’un écho lointain.
Brutalement, à Cracovie, L Histoire s’incarne devant eux. Les silences se fendent et laissent surgir des fragments d’horreur. Mais c’est surtout le récit d’un vieil homme rencontré au musée qui les fait réellement pénétrer une vérité effroyable. Traqué par les paysans polonais autant que par les soldats allemands, le jeune garçon de 17 ans se terre dans la forêt, s’enfouit dans des tanières, survit à la faim, à la soif, à la peur et à la haine. Seule la présence des cigognes le rassure et le rappelle vers la vie.
En nommant les victimes, en décrivant leurs supplices, le récit de ce vieil homme prend en charge la réalité du passé et parvient à l’inscrire dans le présent de ses jeunes auditeurs. Ce travail de transmission passe par la limpidité et la justesse de l’écriture de Valère Staraselski qui semble s’effacer derrière la voix de ce narrateur bouleversant. Celui-ci agit comme un révélateur, comme un réveilleur de conscience. Ce beau roman devient la digne épitaphe de ces femmes, de ces hommes, de ces enfants dont l’existence a été niée.
Le Parlement des cigognes
Monsieur Staraselski, Je viens de terminer la lecture du Parlement des cigognes. Quel roman ! Dans chacun de vos ouvrages, je retrouve chaque fois une qualité littéraire assez rare aujourd’hui. Je sais que vous n’appartenez à aucune coterie, aucun clan, n’empêche que par sa forte originalité, votre œuvre, elle, appartient à la littérature ! je tenais à vous remercier pour cela.
Sylvain Letourneur
J’ai hâte de lire ce nouvel ouvrage de Valère Staraselski ! J’ai lu tous ses livres. C’est un conteur né.
J’ai lu quelque part qu’il dit "Ecrire c’est célébrer la vie".
Lire ses livres c’est se cultiver.
Dans "L’adieu aux rois", Valère Staraselski nous narre un épisode particulier de la fin du XVIIIe siècle : l’exhumation des rois de France à Saint-Denis. La description est intimiste, vivante et parfois glaçante, mais l’auteur, à travers la voix d’un organiste de Saint-Denis, écrit avec de l’émotion au cœur.
Maximilien de Robespierre parcourt tout le livre et le lecteur entre dans la logique du Comité de Salut Public. Dans ce contexte, Valère Staraselski nous explique et justifie les conditions de la République naissante.
Ce livre est une ode à l’Histoire de France, oscillant entre un monde enselevi et un autre qui commence à naitre.
Bravo à notre auteur pour le talent de sa belle plume !
Clotilde
c’est toujours un vrai plaisir de lire un roman de Valère Staraselski. C’est un vrai conteur qui sait faire découvrir soit l’histoire, soit des personnages soit l’écologie sans avoir l’air d’y toucher
onest happé par la lecture
à quand le prochain livre ?
Enthousiasmé par vos romans historiques découverts par hasard : Une histoire française, L’adieu aux rois, le merveilleux Maître du jardin, je viens de refermer Un homme inutile. Ce livre est parfaitement d’actualité, il est criant de vérité. Ainsi que le dit Angelo Rinaldi "La littérature prévoit parfois l’avenir"...
Dans notre pays aujourd’hui, en littérature comme en politique du reste, dommage que tant d’imposteurs occupent la scène médiatique, car ils empêchent les auteurs de haut niveau, d’être davantage lus.
Merci pour vos ouvrages totalement dépourvus du mépris des autres...
J’ai lu Nuit d’hiver avec plaisir. L’intrigue de ce roman est serrée, pleine de suspense, et j’apprécie ce style sans larmoiement et très précis.
Merci.
Valère Staraselski, nous sommes nombreux à nous demander quand vous sortirez un nouveau livre ?Un roman historique ? Nous sommes impatients de vous lire à nouveau.
Une étrange escapade en montagne, une mystérieuse rencontre avec le déconcertant, l’inexplicable féminin, la beauté du paysage qui ne se laisse pas contempler sans effort... Le huitième roman de Valère Staraselsky file la métaphore pour mieux nous montrer le drame qui se joue derrière les lumières et flonflons de la vie que se sont choisis les hommes.
L’harmonie n’est plus ! Et c’est avec une immense tristesse qu’on en prend conscience en suivant les brillantes réflexions de l’auteur sur les Toits d’Innsbruck.
Léopold Diégo Sanchez, journaliste
Nuit d’hiver
J’ai voulu offrir Nuit d’hiver en poche, je n’ai pas pu, le libraire m’a répondu que ce livre est épuisé. Quel dommage ! Pourriez-vous y remédier ? Yann Duparc
J’ai lu beaucoup de vos Livres, presque tous, et là je commence Le maître du jardin.
Je suis passionnée par ce que vous écrivez et chaque fois, c’est un vrai bonheur. Vos écrits et les sujets que vous abordez sont toujours différents !
Allez-vous sortir un autre livre prochainement ? Je suis une de vos plus fidèles lectrices
Jeannine Abadiedebat
Merci Monsieur STARASELSKI pour ce merveilleux ouvrage : Le maître du jardin.
Je ne connaissais Monsieur de la FONTAINE qu’à travers ses fables, des chefs d’œuvres. Grâce à vous, je mets derrière l’auteur un homme, une vie.
Quelle découverte !!!!. Merci, Marion
Je repense à l’auteur Valère Staraselski qui nous explique dans son ouvrage "Sur les toits d’Innsbruck" à quel point le monde marche sur la tête, à quel point les gens sont irrespectueux de la planète, à quel point le monde va mal.
Comment s’en sortir ? Comment faire comprendre au gens du monde entier qu’il doivent changer, modifier radicalement leur comportement ; que notre planète est en grand danger.
Et bien Valère â quand le prochain livre ? J’apprécie beaucoup votre écriture et ce style qui vous permet d’aborder tant de sujets variés Sans jamais lasser le lecteur du moins la lectrice que je suis. Â bientôt pour un nouveau roman,de nouvelles rencontres, de nouvelles découvertes ?
Vincent Ferrier Entretien avec Valère Staraselski
Quoi de mieux que cet ouvrage, pour capter par les questions précises d’un quelqu’un qui le connaît visiblement très bien,
le discours intérieur de Valère,
sa nécessité absolue d’écrire et de dénoncer l’intolérable,
sa proximité des fondamentaux communistes (dans tout ce qu’ils ont de plus pur) qui induisent son optimisme politique,
sa culture généreuse avec ses références toujours orientées vers l’altruisme...
Les passages qui traitent de la peur, sont excellents et particulièrement éloquents dans le chaos ambiant où on ne fait que la cultiver ! Le verbe "affronter" y prend tout son sens !
Ue belle synthèse dense où chaque question et chaque réponse résonne avec efficacité dans notre besoin d’espoir !
TOUT dans ce livre , me parle et même ce qui n’est pas dit, puisque de toutes façons " ce que l’on voit, ne loge jamais dans ce que l’on dit "...
" Lui, il aime les autres et çà se voit"
Livre de Vincent Ferrier ’ Entretien avec Valère Staraseslki ’
J’ai lu ce livre avec beaucoup d’intérêt. Le parcours de Valère Staraselski demeure totalement atypique, attachant et aussi passionnant que tous ces ouvrages. Ce livre a participé à élargir mon champ de connaissances, de par les nombreuses références littéraires abordées au travers de thèmes qui sont à mon sens, essentiels. Pour ceux qui comme moi, ont lu plusieurs de ces écrits, découvrir ces entretiens leur permetra de pénétrer un peu dans l’univers de l’écrivain et pour d’autres, cela sera une jolie façon de faire connaissance avec cet "homme kaléidoscope" peu commun.
Laurent
il est des auteurs dont je garde précieusement les livres dans ma bibliothèque. Valère Staraselski en fait partie ! D’abord j’aime son style limpide et souvent joliment fleuri. Quel conteur ! De plus il m’étonne toujours par la diversité des sujets abordés. Quelle richesse : histoire, littérature, vie sociale, écologie.... Son ouverture d’esprit lui permet de toucher à tout .Avec lui j’ai redécouvert avec plaisir des pages d’histoire oubliées, j’ai aimé partager la vie de La Fontaine, j’ai fait de la randonnée avec bonheur moi la citadine pas habituée aux sentiers escarpés , j’ai ressenti cruellement blessure du chômage...alors tout simplement, merci Valère !
L’Adieu aux rois - Martine Schauvliège -
Un épisode de l’Histoire que je ne connaissais pas et qui m’a conduite sur "les lieux du crime" à la Basilique Saint Denis (ou Franciade), imprégnée du récit passionnant et rigoureux de Valère, à la fois troublée par la violence des faits (que de siècles de frustration les expliquent !!!) et par la beauté des lieux et de la mémoire des événements ! Il ne s’agit pas seulement dans cet ouvrage, d’une torride reconstitution historique, mais d’une juste réhabilitation de Robespierre, dont les textes sélectionnés par l’auteur, sont de remarquables preuves de sa grandeur, de son humanisme, de son honnêteté et de la justesse de ses analyses politiques ! ils révèlent aussi qu’il n’était certainement pas le "cuistre guillotineur" qui faisait sa réputation, mais le type d’homme politique qu’on aimerait voir revenir de nos jours !
Cette vertigineuse et royale danse macabre est une œuvre particulièrement réussie de par le talent dans la mise en scène des personnages (y compris le chat !) et des décors d’époque et de par la richesse des informations, qui laissent deviner l’ampleur du travail de recherche... jusqu’à la reconstitution précise des costumes, perruques poudrées, chapeaux à androsmane, vinaigrette...et autres accessoires...
PS : Je ne regarderai plus les tableaux vernis de cette époque, de la même façon !!!!!! ;)
Sur les toits d’Innsbruck, le roman de Valère Staraselski nettoie le regard. Le lecteur se sent concerné par le devenir de la Planète. Ce livre ne fonctionne que par le bouche à oreille. À lire, à conseiller, à offrir encore et encore.
Remerciements à l’auteur pour ce livre important.
MANIFESTE D’INNSBRUCK - Je ne veux plus - Valère Staraselski du 13 octobre 2015
“L’homme en colère remet en question toutes les incohérences, tous les affres et les vicissitudes de nos sociétés modernes.” Nous pourrions ajouter : “Je ne veux plus de l’indécence de ces excès financiers colossaux attribués aux égéries du sport professionnel.”
"Sur les toits d’Innsbruck" est un roman, une fable, un pamphlet. Merci infiniment à l’auteur Valère Starasleski. Celui-ci permet à chaque lecteur une réelle prise de conscience et, par la force de ses arguments, de lui donner les clefs pour s’engager d’avantage et être acteur pour appréhender sa part de responsabilité face aux enjeux qui concernent l’ensemble de Humanité. Ainsi permettre aux générations futures d’hériter d’une planète en voie d’être "décrassée". La COP 21 c’est demain ! Il est temps qu’une prise de conscience collective se mette en place pour stopper l’escalade de la pollution et de protéger enfin la planète.
Viviane Noël et Maurice Nodram
"Sur les toits d’Innsbruck" où quand le roman atteint de tels sommets et prodigue à ses lecteurs ses vertus : fraîcheur, pureté et vitalité bienfaisantes.
Lire, apprécier et saisir le sens profond de ce roman, c’est aussi une autre manière d’ouvrir grand sa fenêtre vers les cimes alpestres qui couronnent la si belle ville d’Innsbruck.
Un baume apaisant dans ce monde pour le moins agité, turbulent, brutal, violent et pollué.
Avec la complicité de ses randonneurs, Valère Staraselski construit un phare de haute montagne aux fins d’éclairer notre meilleur chemin pour pérenniser la sauvegarde de notre planète la Terre.
A travers les héros de cette épopée, Valère Staraselski sait donner à cet enseignement de Saint-Exupéry : « La terre est un héritage que nous devons à nos enfants », toute sa valeur et son sens profond.
Certains romans sont des rendez-vous du soir d’autres des sas de détente lors des transports en commun... On les ouvre en sachant qu’on les refermera pour les retrouver demain avec bonheur ou un peu plus tard.
Ce n’est pas le cas du roman de Valère Staraselski. « Sur les toits d Innsbruck » se lit en une traite. Il nous "tire par la main" et nous entraîne vers les sommets de montagnes Autrichiennes là où la nature, dans l’état originel de son intelligence organisatrice met en scène à leur insu un homme et une femme animés par le dépassement, par l’appel de la vie, sa beauté.
"Sur les toits d’Innsbruck" n’est pas seulement un roman, un conte un réquisitoire ou un hymne à la beauté de la nature, mais un révélateur. Certains pourrons retrouver des souvenirs d’enfance, d’autres ( dont je suis ) plongés dans ce bain Alpestre développeront de merveilleuses images, des sensations, des moments magiques de silences.
Je voulais remercier Valère Staraselski pour cette soirée d’été où j’ai lu jusque tard dans la nuit "Sur les toits d Innsbruck".
Oscar Wilde disait "Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d’entre nous regardent les étoiles" et Valère Staraselski nous en donne l’occasion. Merci. Pascal Estève
Merci pour les bons moments passés en lisant "Sur les toits d’Innsbruck". Où est-il possible de se procurer 1 ou même 2 exemplaires que je voudrais offrir à des personnes qui me sont chères et à qui la lecture de ce livre va faire beaucoup de bien ?
Je n’ai pas encore commencé l’Adieu aux Rois, il tourne dans le Club de Lecture de notre village (Mégange, près de Boulay)
Toutes mes amicales pensées et encore merci pour votre envoi et vos écrits.
Françoise (et Norbert) GOEURY Chambre d’hôtes "Jardin et Douceur" 57220 MEGANGE
"Une histoire française" en poche, la bonne nouvelle.
Ce roman est une magistrale leçon d’histoire. L’auteur Valère Staraselski a su nous captiver, nous entraîner dans cette saga, "La fin du siècle des lumières" qui nous montre à quel point l’Histoire de France est passionnante. Tout ce que cela comporte d’important, de révélateur.
"L’Adieu aux Rois", "Le Maître du jardin" sont également des romans historiques de qualité où le lecteur à cette occasion d’apprendre encore et encore.
À quand le prochain roman historique ?
Sur les toits d’Innsbruck Olivier Delahaye
Valère, J’ai lu Sur les toits d’Innsbruck qui est un retour aux choses simples que l’on oublie et qui sont pourtant le sel de la vie. Tu rappelles que l’amour peut être beau et simple, que la montagne peut être belle et grandiose, que la nature peut nous apprendre beaucoup sur la vie et sur nous-mêmes. C’est simple et tu le dis simplement. Et ça m’a donné envie d’aller faire un tour là-bas.
Votre dernier roman Sur les toits d’Innsbruck recoupe de par sa thématique l’intérêt que la Maison des écrivains et de la littérature porte à la réflexion critique sur l’écologie. De plus, la relation qu’entretiennent les deux personnages témoigne aussi du dialogue entre leurs deux pays, dialogue dans lequel le langage universel de l’animal (le chevreuil blessé) et de la nature occupe une place qui donne à réfléchir sur les passions humaines.
Sur les toits d’Innsbruck Laurence Fabert
Cher Valère,
Au début de ma lecture, j’ai été quelque peu déroutée. Tout d’abord, gênée par la précision des lieux aux noms difficilement prononçables qui entravaient la fluidité de cette lecture. Je pestais contre moi-même : pourquoi n’avais je pas appris l’allemand et préféré d’autres langues dites étrangères ? puis, étonnée voire agacée : qu’est-ce qui t’arrive Valère ? Où m’embarques tu ? Pour une balade bucolique sur fond d’une idylle évidente entre les deux protagonistes principaux ? Je ne comprenais pas ... Et pourtant je poursuivais ma lecture, me prenais à celle-ci et m’y abandonnais pleinement car rapidement s’imposait cette évidence : la simplicité n’est pas signe de superficialité mais au contraire de volonté de sincérité et de connivence avec l’autre. Ton écriture en a toujours été le meilleur témoin et aujourd’hui encore.
Plus je te lis, plus mon estime pour toi se renforce : ton engagement est toujours intact et par ce roman tu permets à tes lecteurs de s’y ressourcer pour reprendre de la force lorsque celui-ci vacille. J’aurais voulu pouvoir te dire de vive voix ces quelques mots et d’autres au saton du livre même si cela fait plusieurs années que je n’arrive plus à franchir les portes de ce lieu mêlant authenticite et paraître... Je n’ai pas pu venir et me permets donc de les partager avec d’autres lecteurs via ce livre d’or.
Ikuko Morita - Kyoto - Japon
Je n’ai pas encore lu Sur les toits d’Innsbruck, mais grâce à la vidéo je suis tentée de le lire. C’est l’histoire d’amour entre un forestier et une femme. Quel mythe nouveau Valère Staraselski a-t-il créé avec cette histoire ? Je m’y intéresse beaucoup. Je trouve que vivre dans et avec la nature, en sentant que notre corps lui-même en fait partie, est un sujet très important, pour les japonais aussi. Faire de la nature le rempart à la société de consommation ou l’outil de la société de consommation, cela dépend de nous. Son livre nous donnera certainement des réponses. Je suis complètement d’accord avec lui : son propos sur le travail littéraire, le détour et la lenteur nous permettent d’arriver à la vérité. Cette lenteur est très précieuse pour moi. Je suis lente et à lire et à écrire !
Une légende japonaise - Yamannba
Quand Yamannba arrive à un certain âge, elle va dans la montagne pour vivre écartée des autres. Elle se contente de peu, ne possède presque rien. Elle vit avec la sagesse qui dépasse le monde terrestre. Elle sait parler avec la nature et en écouter la voix. Elle est détachée de tout, elle a seulement conservé son humour. C’est son idéal. Elle peut faire aussi bien une farce à ceux qu’elle rencontre dans la montagne, ou bien les avaler !
画面の中の作者はすばらしい。表情が自然で、もの静か、知性に溢れ、ゆっくりと考えながら話される様子が素敵だったと思います。私は彼の今回の小説はまだ読んでいませんが、このビデオで読みたくなりました。『パリの農夫』の作者、アラゴンの研究者でもあるヴァレールは今回の小説で、どんな新しい現代の神話を語っているのか。私は大変興味があります。
おっしゃる通り、私たちも自然の一部です。自然を我々を現代の大消費社会から守る砦とするのか、あるは消費社会の道具に使うのかの選択は、本当に私たちにゆだねられていると思います。日本人のわたくしたちも無関心でいられない問題です。ヴァレールはこの小説で彼の答えを出しているのかもしれませんね。
樵と少女の愛の物語でもあると、ビデオの中で語っていますが、日本には山姥伝&
〈インスブルック、チロルの空の下で〉の物語と、発音するだけで、私には懐かしいなつかしいヨーロッパの歴史、伝統、空気が感じられます。ご本をお待ちしています。Ikuko Morita.
Joséphine A.F Sur les toits d’Innsbruck
Valère Staraselski nous fait respirer l’air pur des cimes pour mieux nous faire réaliser l’ampleur du désastre qui nous menace.
Ce livre lumineux est aussi salutaire : grâce à son talent, nous nous sentons tous concernés, qu’il en soit remercié.
Sur les toits d’Innsbruck Francis Mérino
je l’ai lu d’une traite. C’est un livre qui est traversé par le réel, les interrogations, les combats et l’Espérance. Il y sourd aussi la beauté et le secret du monde. Pour avoir traversé l’Autriche je comprends très bien que l’on en subisse l’attraction, qu’on l’évoque ainsi que tu le fais dans ton roman.
C’est une belle rencontre que celle de Katerine et de Louis. L’épisode du chevreuil dans la petite chapelle votive en bois est bouleversant. Comme l’est le moment où Louis part à la recherche d’Aliocha avec de la grand-mère Schwab. Au terme du roman on a envie de s’occuper d’Aliocha...et de boire au lait de la tendresse humaine.
Sur les toits d’Innsbruck Martine Schauvliège
Quel beau livre baigné d’une belle lumière, celle des Alpes et celle de l’intelligence des analyses...Un contraste puissant entre l’éclat et la blancheur des hauteurs alpines enneigées et la noirceur des terres en contrebas, abîmées et défigurées par les hommes emprisonnés dans les filets d’une politique mortifère... Un choc entre deux mondes, celui auquel on aspire et celui qu’on a envie, comme moi aussi, de fuir ! J’aime beaucoup la tirade jetée des hauteurs de l’Olympe autrichienne, d’une profonde justesse, qui invite à la prise de conscience nécessaire à la lutte... l’effort dans l’escalade nous y aide !
La saisie de ces paysages grandioses d’Autriche, par l’écriture, sont dignes d’un tableau de maître... et on a plaisir aussi à passer un peu de temps au coin du feu, dans ce charmant chalet isolé de la folie des hommes. C’est dans la solitude qu’on oriente son existence... elle est nécessaire au recul et à la réflexion.
Je crois qu’inconsciemment, Valère/Louis qui s’attarde beaucoup sur le chat, est un peu chat lui-même : quoi qu’il arrive, même s’il tombe de son chalet d’altitude, retombera sur ses quatre pattes ! (clin d’oeil).
Le dernier plan du chevreuil en majesté est une jolie invitation à l’espoir, celui de retrouver un jour,la beauté originelle du monde.
Sur les toits d’Innsbruck
Valère Staraselski, homme de son temps a des choses importantes à dire et il les dit bien. j’ai acheté le livre « Sur les toits d’Innsbruck ». C’est un roman, touchant cette jeune femme randonneuse et ce français expert en bois. C’est aussi autre chose, l’indispensable lutte à mener pour la sauvegarde de la biodiversité végétale, animale et humaine.
Valère Staraselski nous permet de prendre conscience de l’importance de préserver, protèger ce qui peut encore l’être.
Merci à l’auteur pour ce livre important.
Sur les Toits d’Innsbruck
Valère Staraselski nous offre avec son dernier roman une superbe balade dans les Alpes d’Autriche.
Que de plaisirs !
Plaisir de randonner avec Katerina et Louis notamment sur le" chemin d’Argent"...
Plaisir de tous les sens : on s’enivre au parfum chaud du foin coupé, on déguste avec gourmandise un Kaiserschmarren, on est charmé par le chant des sonnailles, on admire le spectacle grandiose des alpes bavaroises, on apprécie la douceur du lobe d’oreille caressé du bout des doigts...
Plaisir des discussions passionnés et enflammées sur l’avenir de la planète mise à mal par l’Homme...
Plaisir de voir éclore un amour...
En un mot comme en mille : quel plaisir de lire ce roman. Merci Monsieur Staraselski .
Sur les Toits d’Innsbruck
"Sur les toits d’Innsbruck" se présente comme un roman à double entrée : un récit suivi d’un réquisitoire par lequel Louis Chastanier, ardent défenseur de la nature, d’esthète protecteur devient accusateur, de personnage devient narrateur, un changement de ton et de rôle inusité en littérature qui fait réfléchir à la lecture sur le sens à lui donner.
Valère Staraselski en est à son huitième roman et il se renouvelle constamment dans le choix du thème et le style de narration. Pour moi qui suis une lectrice assidue, c’est une surprise et un régal et cette fois encore j’ai été gâtée.
Je suis sous le charme de ce roman inspiré et fabuleux. Inspiré car il transporte le lecteur en lui faisant vivre une ascension vers la sérénité et fabuleux car les animaux sont des personnages clés, ils contribuent par leur pouvoir fédérateur à l‘osmose entre l’homme et la nature.
Micheline Kottis
Nuit d’hiver Anne Fuzellier
J’ai le plaisir de vous dire combien j’ai apprécié "Nuit d’hiver".
J’ai aimé l’analyse que vous faite de la construction de l’enfant. Elle est juste. L’accroche à la vie, l’humble beauté alentour,envers et contre tout. La souffrance.
C’est un vrai beau livre. Sa lecture peut déranger,tant elle renvoie à la maltraitance, d’aucun n’en voulant rien savoir.
Un homme Inutile - Martine Schauvliège
Une plongée saisissante dans la réalité de notre contexte ambiant, qui sonde avec un style percutant parce que dépouillé, quelques personnages bien choisis, profondément humains, condamnés injustement à vivre dans un tunnel où l’espoir de voir une lumière au bout, n’est que mirage...
La force de ce récit réside dans le contraste entre le style épuré d’une froideur apparente, glaçée et la violence du chaos intérieur des personnages livrés à la saloperie de la vie...enfin plutôt à la machine à broyer qu’est le capitalisme que j’espère agonisant... un appel implicite à redonner la priorité absolue à l’ HUMAIN...
Bravo pour cette œuvre hors-piste et militante !
Je suis désormais votre lectrice inconditionnelle.
très bel hommage à Roxane, Annie. Ce sont des paroles qui permettent d’avancer sur un chemin où désormais elle ne marchera plus mais sur lequel vous êtes invité à avancer les yeux ouverts sur aujourd’hui .Cet aujourd’hui riche aussi de promesses , de rencontres, d’amitié, d’amour.La vie ne s’est pas arrêtée avec Annie, Roxane. Non, une page s’est tournée mais le livre n’est pas achevé. Vous avez à le terminer et nous sommes impatients de lire les nouveaux chapitres. Et c’est avec joie et gourmandise que j’ai vu qu’un nouveau livre paraitrait en janvier. Je suis impatiente ! Sans doute est ce tout à fait incorrect d’embraser un auteur sur son livre d’or, mais la vieille dame que je suis se moque royalement des principes, elle n’écoute que la voix du cœur alors je vous embrasse !
Nuit d’hiver
Je suis admirative de la précocité des stratégies de défense mises en place par ce petit bonhomme, pour combattre les humiliations insupportables qui lui sont infligées... il s’agissait bien entendu de survie, mais cet enfant aurait pu être détruit et au contraire de cette souffrance, il a développé un vrai humanisme, une vraie attention aux autres... une maturité précoce.
On en arrive aussi à cette évidente conclusion qu’il est important de percevoir combien notre propre bonheur est lié à celui des autres et qu’il n’existe pas de bonheur individuel totalement indépendant d’autrui...
Quant à la forme, c’est un livre qui se dévore et magnifiquement écrit... la convergence du voyage vers Prague et du voyage dans les souvenirs, pour terminer sur l’apaisement du tableau, une belle construction...
J’ai envie de faire référence (parce qu’on est dans l’ambiance) à la conclusion de Kafka dans sa « lettre au père » (que je m’étais procurée à Prague), lui aussi victime de maltraitances : « les choses ne peuvent pas s’assembler dans la réalité comme les preuves dans ma lettre, la vie est plus qu’un jeu de patience, mais avec le correctif apporté par mon objection, il me semble qu’on arrive à un résultat approchant d’assez près la vérité pour nous apaiser un peu et nous rendre à tous les deux la vie et la mort plus faciles »...
Martine Schauvliège
Ce qui fait choc à la lecture d’"Un Homme inutile " de Valère Staraselski, c’est le changement de regard en littérature que ce roman, que cette nouvelle, que ce qui pourrait être le traitement d’un fait divers, que le choix du thème et des personnages amorce.
En 1996, Brice Beaulieu est un jeune universitaire de 28 ans, il appartient à cette cohorte de jeunes pourvus d’un diplôme, à la recherche désespérée d’un emploi quel qu’il soit. Il a dû renoncer à utiliser sa qualification de docteur en lettres dont il est d’autant plus fier qu’il l’a acquise sans aucun soutien financier. C’est tout ce qu’il possède, il n’existe pas sans ce bagage qu’il ne peut ni transmettre ni donner et que la société désavoue en le condamnant au chômage. Sans emploi, il est inutile et ressent ce rejet comme "le contraire de l’existence", il préférerait mourir plutôt que de survivre dans cette situation "d’agonisant ". C’est au cimetière, lors de sa première rencontre avec Coryse que ce qui veut être une plaisanterie sur la polyvalence du mot "docteur" sonne comme un glas : "Ah... docteur en lettres, c’est intéressant... Mais je crains que vous ne puissiez pas grand-chose pour moi, ni pour les autres non plus, d’ailleurs...". Dans les quelques mois du roman, se dessine l’immense gâchis d’une vie sentie comme inutile pour soi et pour les autres, une vie laminée par l’absurde, exprimée dans la brièveté comme hachée des épisodes, portée par le discours authentique du quotidien devenu inaudible aux institutions et qui fait dire à Brice que "la loi n’est plus la loi commune mais la loi des autres".
Le thème de l’inutilité de l’individu en société du fait qu’il est rejeté du monde du travail, met en scène une forme de destruction de l’humain dans sa trajectoire tragique et dérisoire. Brice Beaulieu, jeune homme "aimable et passionné" ne peut donner un sens à ce qui lui arrive. Exclu socialement, il finira sa courte vie, surpris dans son sommeil et brûlé vif sur les marches d’une église, en victime expiatoire, par erreur car ce n’est pas lui qui est visé par le groupe d’extrémistes qui l’aspergent d’essence, mais son ami François, son double positif et lucide, placé dans le même dénuement que lui et l’assumant sans illusion :"On s’en sortira ensemble ou pas du tout, Brice. Le comité des chômeurs par exemple, c’est ensemble qu’on le construit. Tu comprends ça ? Ensemble. Hors de ça, pas de miracle."
On est loin du destin autobiographique et annoncé du "Premier Homme" d’Albert Camus, né en 1913, quand les maîtres détenaient le pouvoir de transmettre un message humaniste républicain et qu’un sang neuf prolétarien irriguait encore l’idéalisme bourgeois aujourd’hui sans voix. Au-delà du fait divers ou du témoignage, l’histoire d’"Un Homme inutile" sera toujours d’actualité parce qu’exemplaire, l’exposé d’une situation prolétarienne qui les comprend toutes et qui ouvre en littérature un champ aux dépossédés. On est pris par la lecture de ce roman du fait des personnages qui comme la plupart d’entre nous pratiquent au quotidien le don et le partage dans un univers qui les ignore et dont les passions et les émotions nées des sens comme des sentiments avortent dans l’insignifiance. On s’attache d’autant plus à eux qu’ils vivent notre actualité. C’est pourquoi leur destin inachevé nous concerne. En persuader le lecteur, c’est tout le talent de Valère Staraselski.
Je suis passé par votre site, j’ai lu certains articles se reportant à votre dernier ouvrage "L’Adieu aux rois", (je l’ai lu, prêté, offert).
j’ai été ravi par celui de Cécile Chouard dans le Berry républicain du 24 août 2013.
J’ai relevé :
- "Écrire, c’est continuer à lire. Écrire, c’est être dans la sensation, c’est célébrer la vie."
- "Capitalisme et démocratie ne font pas bon ménage Il faut aussi combattre l’intolérance et le sectarisme. Et pour cela, la culture est indispensable."
- " Je suis un homme engagé à gauche et un militant de la culture. "
Vous nous enchantez, Valère Staraselski, à quand votre prochain ouvrage ?
Valère Staraselski ou l’universalité de l’humain
On peut être intrigué par l’écriture de Valère Staraselski, différente d’œuvre en œuvre, inclassable.
Elle n’est pas foncièrement classique bien que ses références littéraires le soient, le style n’est pas sa marque d’identité, il peut varier avec aisance suivant l’époque à laquelle se situe le récit, allant du siècle de La Fontaine (1), au contemporain d’ « Un homme inutile » (2), s’apparenter à l’expression théâtrale de l’ »Adieu aux rois » (3) comme au nouveau roman de « Nuit d’hiver » (4)...
Et pourtant il ne s’agit pas d’un pastiche, l’écriture n’imite pas, elle porte le thème, elle est sa rhétorique.
Alors ?
Une réponse possible est dans le talent de conteur du romancier, à la frontière du dit et de l’écrit, avant que la parole s’envole, au moment où l’histoire se codifie et devient exemplaire.
Exemplarité portée par le personnage de Jean de La Fontaine, conteur et fabuliste, incarnant à la fois l’homme et sa souffrance, l’exemplarité humaine à laquelle les recherches de l’historien rendent justice.
Le personnage de Robespierre, lui aussi emblématique, surgi des textes d’archives qui infirment ou éclairent l’histoire officielle et ses clichés, le rendent à l’humain.
Valère Staraselski souffre de l’injustice, l’injustice des situations, du sort des déshérités, de l’injustice de l’Histoire et il écrit comme il souffre.
Le roman historique qu’il renouvelle est son domaine de prédilection. L’écriture donne à ses personnages la force de « se perdre » et de « se retrouver dans les autres » (2), de s’inscrire, avec l’histoire à laquelle ils participent, dans l’universalité de l’humain.
Universalité de l’humain développée dans le motif de la profanation, d’abord ressenti comme une expérience personnelle.
Le narrateur de « Nuit d’hiver » rêve qu’il profane la sépulture de sa tante en une dizaine de pages émouvantes. Fantasme vécu collectivement dans « L’adieu aux rois », l’historien guidant le conteur jusqu’au délire collectif de la profanation des tombes royales.
Suzanne Gallimard en août 1988 avait émis sur la première œuvre romanesque de Valère Staraselski (5) un jugement prémonitoire « Il ne s’agit nullement d’un texte narcissique comme cela arrive souvent mais d’une véritable démonstration fort habile qui n’est pas loin de déboucher sur quelque chose d’universel. On pense bien sûr à Sartre, un peu à Aragon... »
(1) Le Maître du jardin, roman historique
(2) Un Homme inutile, roman (3) L’Adieu aux Rois, roman historique (4) Nuit d’hiver, roman (5) Dans la folie d’une colère très juste, roman
Le Maître du jardin J’ai été emporté au XVIIe siècle avec bonheur, sous la plume de Valère Staralselski. Jean de La Fontaine a pris pour moi plus de profondeur, et une autre réalité grâce au Maître du jardin. Merci à l’auteur de permettre au lecteur de pénétrer dans la vie de cet homme de son temps qui a su passer les siècles. Il nous permet ainsi de nous rendre compte que les rouages de la société sont identiques.
Allez je me jette à l’eau !!!! au risque de sembler faire un commentaire bateau, je remercie Valère Staraselski de m’avoir fait voyager avec ce beau roman, Un homme inutile réédité au cherche midi . Oui, oui je sais le propre du roman est peut être justement de faire voyager mais tout roman ne réalise pas cet objectif loin de là. Avec ce livre je me suis laissée embarquer dés les premières lignes pour une croisière en eaux profondes, inconnues, étonnantes, réjouissantes. Quel bonheur ! Pas un moment d’ennui ou de lassitude. L’écriture de Monsieur Staraselski est un régal : j’ai dévoré le livre mais en prenant le temps de le savourer comme un mets subtil et raffiné. Un homme inutile est un beau cadeau à recevoir et à faire !
UN HOMME INUTILE Un ouvrage d’une implacable actualité qui égrène les péripéties de descente aux enfers de cet homme rendu fatalement "inutile" des suites de la déchéance que vit notre méconnaissable humanité ! C’est dur et tellement juste. Valère Staraselski signe ici un grand texte social à la portée de tous.
"Une histoire française" : Merci à l’auteur pour cette belle leçon d’histoire, passionnante et agréable à lire grâce à son style alerte et limpide. Loin d’être manichéen, ce livre nous fait parfaitement comprendre en profondeur la confrontation des idées dans ce 18e siècle mouvementé, grâce à la mise en scène très adroite des différents protagonistes de ce roman. On referme ce livre ravi et un peu plus cultivé ...
"Un Homme inutile" , encore un roman de Valère Staraselski qui ne laisse pas le lecteur indifférent. Très vite j’ai été happée par cette histoire forte avec des personnages attachants, dévoilés avec pudeur , une amitié vraie, un amour naissant et une fin tout à fait imprévue qui laisse le lecteur totalement désarmé par une violence à laquelle il ne s’attend pas, une fin quelque part très abrupte qui permet au lecteur d’écrire lui même la conclusion . Merci à Valère de nous donner cette place.
Valère, J’ai été très touché par "un homme inutile". Le livre a une belle justesse dans le ton, la présence et la densité des personnages. Il s’en dégage une humanité et une critique de la société que je sens proches de mon propre univers. Donc merci ! Bien à vous.
Valère Staraselski est un auteur qui va au devant de son lectorat dans toute la France. Il est un auteur important, non parce qu’il écrit bien mais autrement et parce qu’à le lire on apprend à perte de vue. C’est pourquoi ses lecteurs prennent un plaisir intense.
Petit à petit, les amoureux de la littérature découvrent cet écrivain dans la diversité de son style et de ses talents, la singularité de sa démarche sa constance à se renouveler, à initier le lecteur par le choix et le traitement des thèmes abordés. Passer de Nuit d’hiver au Maître du Jardin c’est changer de genre littéraire, d’époque comme de mentalité, c’est changer d’écriture, se laisser séduire par une expression qui sait aussi s’effacer et dont la plasticité va jusqu’à épouser le thème et en authentifier la forme et l’esprit.
Agnès Berthiaux
"Nuit d’hiver"
C’est au salon de Boulogne Billancourt le 8 décembre 2013 que j’ai eu le plaisir de vous rencontrer et d’acheter 2 de vos livres le Maitre du jardin et Nuit d’hiver.
Vous m’aviez alors conseillé de commencer par Nuit d’hiver, ce roman semblait être pour vous un bien fort précieux. Et si je vous écris aujourd’hui, c’est que j’y ai découvert un magnifique hymne à la vie, au courage et à l’espoir qui m’a beaucoup touché. J’ai plongé avec grand intérêt au cours des souvenirs douloureux de Joseph. On ne peut ressentir qu’une grande tendresse envers lui qui a connu tant de maltraitance mais aussi un profond dégout pour ce qui lui a été infligé.
L’image du chiffon oublié m’a aussi bouleversé tant elle correspond parfaitement à la violence de sa situation.
J’ai aussi beaucoup apprécié aussi votre choix dans le comportement de Joseph pour trouver des solutions à fin de se détacher de ses chaines de souffrance. Je n’oublierai pas cette flamme d’espoir qui chez lui semble sempiternelle malgré de longs moments de désespoirs et parfois de négation de lui-même. J’ai aussi ressenti que c’était un être intelligent, rusé, fin observateur du monde qu’il utilise comme terrain de jeux pour ses histoires imaginaires qui répondent à son désir vital de liberté.
Je ne pense pas que ce soit un hasard s’il a fréquenté des manouches et s’il allait tous les ans à Prague en Bohème. Ce mot qu’on utilise aussi avec un S pour souligner sa polysémie. A la fois image de la vie vagabonde des bohémiens mais aussi de celle des artistes qui vivent au jour le jour avec en commun aux deux le choix du chemin de la liberté. Cette même liberté que va obtenir Joseph en devenant un pianiste.
J’ai aimé aussi que Joseph puisse rester une belle personne et ne tombe pas dans la violence C’est une victoire extraordinaire. Votre petit Esperandieu est un être qui a su prendre le chemin de la vie avec courage, il peut à présent poser ses armes de guerrier pour mener une existence paisible en contemplant une nuit d’hiver qui sera désormais plus radieuse. Je lui souhaite bonne route avec peut être un autre petit Nestor.
Merci pour ce beau roman qui fait vibrer la plus belle part de nous-mêmes : notre humanité.
Je vous souhaite une très bonne année 2014 remplie de beaux moments de vie et de belles inspirations pour de nouveaux livres.
Dans un huis clos où trois hommes d’opinions religieuses et politique se confrontent, Valère Staraselski raconte les heures sombres de l’ouverture des tombes royales et la profanation des corps à la nécropole royale de saint Denis.
Avec "L’adieu aux rois" faisant suite à "une histoire française" , l’écrivain confirme son statut d’historien et de conteur fluide et captivant. il faut lire ce livre, période charnière entre la royauté et notre république." Signé BUG JARGAL
"L’Adieu aux Rois"
Comment donner sens et vie à des documents d’archives ?
Comment jouer avec la fiction et la réalité contenue dans ces documents pour faire surgir une vérité probante, une évidence, un profil tel celui de Robespierre, le héros-thème du roman restauré dans l’authenticité des textes d’archives cités au fil du récit. C’est le défi relevé par Valère Staraselski dans "l’Adieu aux Rois" où il associe à sa rigueur informative d’historien, son art du récit et ses convictions d’essayiste.
La matière du roman est celle des Mémoires de Gautier, le dernier organiste de l’Abbaye de Saint-Denis relatant les terribles événements qui s’y sont passés et dont il a été le témoin, en 1793, sous la Convention : la destruction des tombes des rois et de leurs lignées, de leurs racines symboliques. De mémorialiste, Gautier, chrétien et royaliste, va devenir dans le roman le personnage fictif chargé de rapporter les faits dont il a été le témoin involontaire et horrifié (et qui peut nous horrifier mais cette fois avec assez de recul dans le temps pour nous donner l’envie d’en tirer un enseignement donc de lire le livre). Gautier s’inscrit alors dans une "tragédie" dont il est le "récitant" auprès de trois personnages dont un avocat robespierriste qui est présenté comme le commanditaire animé d’un souci de vérité historique. Deux regards, deux façons différentes de situer les faits : dans leur observation émotive, l’histoire d’une part, et dans leur signification politique, dans ce que l’Histoire va en garder d’autre part, ce qui permet d’accéder à la grande qualité, la "spécificité historique" de ce roman.
Comme le mémorialiste, le lecteur change de statut, il devient spectateur d’une pièce de théâtre, sans dialogues, découpée en journées, dans un espace clos, le salon de l’avocat où se déroule le récit, dans une mise en scène dont les détails ou "didascalies" se donnent à voir et deviennent vite familiers aux lecteurs, comme la petite chatte Bergamote au dedans et la neige au dehors. Le lecteur est désormais impliqué en tant que spectateur dans l’histoire racontée, la longue litanie macabre des rois de France et de leurs lignées encore parlants dans leurs corps décomposés.
On peut se demander pourquoi avoir choisi de rapporter un tel événement qui a réveillé tant de pulsions morbides, fait montre d’un imaginaire collectif débridé et peu glorieux pour la République naissante. On apprend qu’au degré d’horreur se mesure le degré d’exécration d’une légitimité usurpée sous "le voile de Dieu" et qu’"au bon plaisir du roi" s’oppose désormais un rêve citoyen de "la loi qu’on se donne", un rêve de liberté et de "souveraineté" d’autant plus omniprésent qu’il est menacé par les agressions extérieures, un rêve de bonheur à portée de main et de fête "qu’on se donne", émancipatrice dans son excès destructeur même.
Originalité, richesse instructive de ce roman qui ne devrait pas passer inaperçu en cette fin d’année 2013.
Rosalie K.
« L’Adieu aux rois » de Valère Staraselski
Un roman-documentaire.
On perçoit assez bien ce qui relève de l’un et de l’autre.
Au risque de se tromper.
Vivant et lassant à la fois. Ecœurant à la longue avec l’étalage du relevé des dépouilles royales. Ça vaut la lecture, l’objectif me semble double : réhabiliter Robespierre, expliquer ses choix souvent contester autour de lui, rejetant, par exemple, l’église catholique mais resté déiste et respectueux de la liberté de conscience, dresser un portrait crédible de l’incorruptible ; l’autre but, en conclusion, de portée contemporaine, avec la stigmatisation du pouvoir de l’argent qui corrompt les hommes, qu’ils soient faibles ou puissants.
Auparavant est bien mise en valeur la radicalité de la révolution française en péril poussée dans cette voie par la conjuration de toutes les forces nationales et européennes restées agrippées aux dogmes de la société aristocratique et inégalitaire. Robespierre condamne les excès et les dérives de cette radicalité.
Daniel Colliard
Le 28.10.13
Lire "L’adieu aux Rois" c’est découvrir un pan méconnu, sinon volontairement laissé dans l’ombre, de la Révolution française, détaillé par Valère Staraselski avec la précision de l’Historien ou,pourrait-on dire,avec le scalpel du chirurgien. C’est également une invitation à méditer sur la vanité du pouvoir et, plus généralement, sur la finitude des destinées humaines, aussi brillantes qu’elles aient pu paraître.
L’Adieu aux Rois, un livre formidable, j’ai compris l’effroyable mécanisme mis en place. Ce livre je l’offrirais, je n’offre plus que des livres, terminé les fleurs, les chocolats, les pâtes de fruits... un livre oui !
J’avais, lu et offert en 2006 Une histoire française qui m’avait ouvert les yeux sur la fin des siècles de lumières, j’avais beaucoup appris.
Avec L’adieux aux Rois, ce roman raconte ce qui s’est réellement passé à la Basilique Saint Denis. L’auteur, Valère Staraselski, avec son talent de narrateur, nous entraîne dans cette période si terrifiante. il démontre que le peuple enragé peut détruire avec violence, détermination inouïe ce qui leur était intolérable. Robespierre, entre autre nous est conté magnifiquement. A quand le troisième volet ?
Bonjour Valère ! Je viens de lire l’Adieu aux Rois : une lecture qui me laisse sans voix ! Par le foisonnement des connaissances, par la découverte
d’une période noire de l’histoire, par la présentation originale des faits
( ces hommes rassemblés dans une pièce aux rideaux verts, se réchauffant de chocolat chaud, Bergamote qui se love sur les genoux, le feu qui crépite la neige , la vinaigrette....) tout un ensemble qui met le lecteur au cœur du roman. Il vit vraiment en direct ce qui est rapporté et cela donne parfois la chair de poule et la nausée tant ce qui est relaté avec art est "vivant".
Une fois encore merci de ce beau livre !
odile
L’adieu aux Rois de Valère Staraselski
Afin que la royauté soit pour toujours abolie, il fallait, non seulement, exécuter Louis XVI et sa famille, mais encore détruire les symboles de la monarchie, en profanant les sépultures et les corps royaux.
Ce sont ces actes forts, ces symboles détruits, qui devaient permettre à la révolution de se maintenir - malgré la coalition étrangère qui campe aux portes de Paris, malgré les ennemis royalistes-, et à la jeune république de s’enraciner.
Un huis clos de temps (trois semaines) et de lieu (l’appartement de l’avocat Marc-Antoine Doudeauville), permet à quatre personnages de relater les faits qui se sont déroulés à l’été et automne 1793, dans la nécropole royale de Saint Denis.
Dans « l’adieu aux rois » l’écrivain a savamment dosé deux ingrédients : l’expression romancée et la rigueur de l’historien.
Le récit bien documenté de Valère Staraselski détaille, jour à jour, la profanation des sépultures royales et la mise en fosse commune, des corps.
Par d’habiles retours en arrières, l’avocat, fervent robespierriste, retrace les évènements ayant entrainés ces décisions.
La chatte « Bergamotte » apporte un peu de douceur au tourbillon de tensions, de folies et de terreur.
Valère Staraselski en profite pour rétablir certaines vérités concernant Robespierre et ses contradictions. Notamment sur la peine de mort, où le politique, le révolutionnaire, prend le pas sur les convictions profondes de l’homme. Si Robespierre « reste convaincu que la peine de mort est un crime, il assure très simplement qu’il s’agit d’une mesure de salut public ». C’est ainsi qu’il déclare :
« Pour moi j’abhorre la peine de mort prodiguée par vos lois, et je n’ai pour Louis ni amour ni haine ; je ne hais que ses forfaits... Louis doit mourir parce qu’il faut que la patrie vive. »
Sur la campagne de déchristianisation, Robespierre dénonce l’anticatholicisme primaire de ses adversaires politiques et est radicalement hostile à toutes mesures répressives inutiles.
On est loin du portrait du Robespierre avide de sang comme l’ont décrit ses détracteurs.
Après « Une histoire française » et « L’adieu aux Rois » Valère Staraselski, en revisitant l’histoire, entend ne pas laisser à la droite et son extrême, le monopole de la question nationale.
Jean-Claude Caillette, septembre 2013
Toujours une plume aussi précise qui ne s’encombre pas de détours... Valère Staraselski se fond dans l’écriture d’une époque. C’était déjà impressionnant avec Le Maître du jardin, l’essai est transformé avec L’Adieu aux rois ! Bravo.
Le fond, la forme tout est bon... Et tellement important de rappeler que du passé il ne faut surtout pas faire table rase si l’on veut comprendre son présent et avancer vers un avenir plus fort !
Mon livre chouchou reste Un homme inutile... mais chaque parution me surprend par sa profondeur.
Valère un homme qui n’arrête pas, puisque la terre tourne !
Cher Monsieur Ce petit mot simplement pour vous remercier de ce très bel ouvrage, découvert lors de mon passage au festival Manifiesta, dans lequel vous relatez avec grande précision l’épisode de l’exhumation des rois de France en la basilique de St Denis. J’ai d’autre part apprécié la manière dont vous défroissez l’image d’un mal aimé de notre Histoire : Robespierre.
Ceci pour vous dire également que l’ambiance seule du livre, chaleureuse et douillette, dans cet espace calfeutré aux couleurs chaudes des flammes de l’âtre et des bougies, est en soi une très belle invitation à la lecture.Merci, et au plaisir de découvrir d’autres de vos livres.
Bernard Leroy Bruxelles.
Comme tous vos lecteurs, j’aimerais vous remercier pour vos magnifiques écrits. Je n’ai pas encore lu tous vos œuvres mais ils sont certainement sur ma liste "à lire".
Personnellement, c’est Le Maître du jardin, dans les pas de La Fontaine que j’ai découvert en premier et qui m’a surpris. Votre roman m’a permis de renouer avec un ami perdu comme le dit Rémi Boyer dans sa revue de presse (http://www.valerestaraselski.net/article.php3?id_article=164). Je vous souhaite une bonne continuation pour vos prochains projets.
Christian Pellerin
C’est la composition musicale en contrepoint de cet ouvrage "Nuit d’Hiver" de Valère Staraselski qui charme. Le lire c’est aussi l’écouter.
L’injustice et la cruauté ordinaires mises en situation engendrent la violence avec effet de boomerang. On pense à Cain tuant son frère Abel, à la perennité du mythe. La reconstruction et de soi par le pouvoir de l’écriture et du lecteur qui en frémit. L’intrusion de la victime dans le cerisier face à son tortionnaire, la victoire remportée sur soi imposant désormais de partager le souvenir du meurtre. Sournoise, plutôt que morte, tuée deux fois, anéantie dans sa personne et dans sa symbolique.
"Plus fait douceur que violence" fait dire La Fontaine dans l’une de ses fables "Phébus et Borée", et la douceur qui réconcilie arrive avec un tableau "Nuit d’hiver" d’Adolf Kosarek qui suscite, du début à la fin du récit, le voyage initiatique et illustre l’effet réparateur et stimulateur de la culture.
Comme une suite à cette quête de soi, on peut avoir envie d’en relire d’autres comme "La Modification" de Michel Butor et "Le Premier Homme" d’Albert Camus.
Si on se réfère à d’autres récits du même auteur, par exemple "Le Maître du Jardin" (cherche midi 2012), on ne peut qu’être frappé du soin que prend Valère Staraselski à forger une écriture différente en fonction du thème développé et à en faire ressortir par le style la singularité de langue, sociale et historique.
Ce travail d’orfèvre et ce talent particulier rendent également attachants l’homme et sa production.
Philémon
,
J’ai lu avec une attention extrême Une histoire Française . Je ne remercierai jamais assez l’auteur de m’avoir permis d’apprendre, de comprendre cette période importante, charnière de l’Histoire de France. Bien sur, ce livre est d’importance, Historia le recommande, à juste raison. Un livre à avoir chez soit, un livre à offrir.
Je me réjouis qu’il y ait une suite, L’ADIEU AUX ROIS que je me procurerai dès sa sortie. Je sais que Valère Staraselski saura parfaitement évoquer cette période la terreur avec son magnifique talent de conteur.
Merci à l’écrivain, au conteur, à l’homme de son temps, le La Fontaine du 21ème siècle me semble-til.
Quel étonnement de découvrir un Jean de la Fontaine sous un jour tout nouveau !
Grâce à Valère le fabuliste prend une dimension "humaine" loin de l’image de l’auteur classique laissée par un savoir bien ancien.
il devient vivant, homme enraciné dans une époque bien précise avec ses richesses et ses misères ;
Et la langue de Valère est tellement riche ! Quelle bonne idée d’avoir émaillé le roman de mots anciens qui loin de le rendre pédant le revêtent d’un manteau d’époque qui lui sied à merveille.
Merci Valère !
Merci pour votre beau livre "le Maître du Jardin".
J’ai aimé que vous alliez chercher dans l’histoire, la langue et la société du XVII, les événements significatifs, localisés et rythmés par les quatre saisons, qui éclairent l’actualité de personnage et de son environnement, revisitant ainsi le roman historique, l’élargissant à l’universel par un choix approprié de la matière romanesque suivant l’exemple du génial fabuliste auquel vous donnez la parole en le citant.
J’ai aimé que vous traitiez vos personnages en hommes, un homme émouvant, un frère plutôt qu’un héros, ce Jean de la Fontaine que l’on peut imaginer dans toute sa vraisemblance et dans tous les aspects de sa vie.
Je voudrais rendre aussi hommage au conteur qui sait tenir en haleine et émouvoir le lecteur moins par l’intrigue que par la curiosité du savoir, j’ai eu envie de vous relire plusieurs fois et chaque fois la même excitation m’a gagnée, je me suis délectée des mises en écho et des correspondances.
Merci donc, cher Valère Staraselski, d’être cet écrivain-là, capable d’innover en distrayant et en suscitant le désir d’apprendre et d’avancer.
Pour moi,"Nuit d’hiver" est d’abord un livre, une histoire que l’on vous raconte et que l’on ne peut pas quitter avant la fin. Mais c’est aussi un formidable témoignage d’espoir en l’être humain, en sa capacité à surmonter l’injustice et à la transformer en volonté de réussir puis à la transmuter en une oeuvre. C’est aussi la preuve que la musique classique et la littérature ne constituent pas des vieilleries à jeter aux oubliettes mais des outils, des mots de passe, peut-être même des talismans offerts à ceux qui veulent bien s’en servir. On l’aura compris, "Nuit d’hiver" est à mettre entre toutes les mains et, en particulier, entre celles des "jeunes".
Que dire de cet " homme inutile " , ce livre nous fait réfléchir ...lorsque l’on sait qu’il date déjà de quelques années, je vous qualifierai de visionnaire. Pessimisme de rigueur
En tous les cas j’ai simplement envie de lire d’autres de vos livres
Merci encore
Véronique
Remerciements d’une vieille dame à un jeune auteur pour les moments si émouvants et forts vécus au cours de la lecture de Nuit d’hiver.
La traversée de cette nuit d’hiver permet à tout lecteur( me semble t’il) de s’identifier à Joseph . Chacun peut ainsi relire, revivre son enfance avec ses richesses et ses maladresses, qui ont façonné l’adulte qu’il est devenu d’aujourd’hui.
Un pont est tissé entre hier et aujourd’hui. Oui, merci au tisserand des mots qui permet cette unification intérieure.
Odile Lafaurie
"L’art existe pour nous empêcher de mourir de la vérité" Nietzsche
C’est peu de dire que j’ai aimé la lecture de "Nuit d’hiver"... Je vais poursuivre par le "Aragon"...
le site est très bien fait...
Merci de nous faire partager vos émotions...
Amicalement François Lebert
J’ai lu "Un homme inutile" peu de temps après la fête du livre de Merlieux et je suis une nouvelle fois admirative devant votre écriture-caméléon. Un livre comme un coup de fouet donné par la réalité. Le style que vous avez totalement dépouillé dans ce roman (?) reflète la dépossession de ceux qui n’ont plus que le passage des jours pour seul espoir. C’est une lecture fulgurante comme une blessure brutale et incurable.
Merci !
Je vous souhaite un hiver chaleureux au plus profond.
Valère Staraselski le chef d’orchestre.
Valère Staraselski est un homme à multiples facettes qui sont plus fascinantes les unes que les autres.
Le fil conducteur me semble-t-il c’est sa volonté de "rendre compte" d’expliquer ce qui lui semble juste dans ce monde si malmené.
Ne serai-t-il pas le La Fontaine du vingt et unième siècle ?
Valère regarde la vie en face , il la décrit avec une précision parfois âcre , il a le don de la domestiquer en vue de la rendre vivable en dépit des déboires qu’elle occasionne . Valère l’Homme et Valère l’écrivain ne font qu’un d’où la transparence de ses écrits. Salut l’Homme, salut l’écrivain salut le militant.
Ahmed El inani Fès 21 avril 2012
Bonjour Valère,
Je voulais mettre un commentaire dans l’article paru dans un journal mais je n’arrive pas au bout.
Je vous adresse le texte en question et cela répond un peu à mes impressions sur mes dernières lectures.
Bonne journée.
Le maître du jardin a été conçu pour que l’on se souvienne de Jean de La Fontaine, auteur dont on ne retient aujourd’hui que les fables. Il s’agit là d’un roman historique plus qu’une simple biographie, un style où Valère excelle.
Comme dans son roman : « une histoire française », il nous invite à entrer dans une époque qui fait partie du passé et en même temps de nos racines, des instants importants de notre histoire. Ce qui est intéressant dans ce récit est sa composition : quatre parties qui racontent la vie de Jean de La Fontaine à travers quatre saisons qui rythment la vie.
Je vais pouvoir le relire avec plaisir car, chez Valère, une seule lecture ne suffit pas, son écriture étant si riche, et je pourrai commencer par la saison que je souhaite. En effet chaque partie est un récit indépendant. Cela prouve sa grande modernité.
Mais il ne faudrait pas réduire Valère au seul exercice du roman historique. Il a écrit sur lui-même : « Nuit d’hiver » un roman à découvrir avec de belles émotions garanties, puis « Un homme inutile », un roman contemporain d’une grande violence sur notre société et qui ne nous laisse pas indifférent.
Enfin il a écrit des nouvelles d’une grande qualité. Ce genre souvent sous-estimé ne le sera plus quand vous lirez ses recueils...
J’ai lu votre article merveilleux, j’ai 52 ans et n’ai pas la larme facile,mais depuis samedi je suis fontaine, c’est vrai on savait qu’il était malade, (Jean Ferrat), mais tant de grâce dans la voix, les mots, la musique, ce mélange qui depuis l’enfance m’accompagnait.
Je n’aime pas les enterrements, mais mardi j’ai traversé le massif central du nord au sud, je devais être la, même si c’était douloureux, je devais être dans cette foule douloureuse, qui réalisait ce qu’elle avait perdu, ce que la France, "sa France", la rebelle, la tendre, avait perdu. Merci pour votre article, c’est vrai je ne pensais pas avoir tant de peine moi non plus. Bon, je ne suis pas écrivain, je n’écris jamais sur internet, mais la aussi, je devais répondre à votre article.
Merci encore
Jean-charles
Bonjour Valère,
Vraiment, félicitations pour Un siècle de vie ouvrière !
Quel magnifique et minutieux travail !
On suit d’abord, puis on revit, pas à pas tous les événements. Que de luttes, que de combats durant ce douloureux vingtième siècle, qui se trouvent ainsi condensés et illustrés dans ce livre.
De part ses pages de grandes leçons d’Histoire, c’est un inestimable ouvrage de mémoire qui rappelle avec force que rien n’est jamais totalement acquis et qu’il faut rester sans cesse très vigilant. Tant que certains désireront dominer, notre liberté, nos droits seront toujours à défendre. Même, et surtout, lorsqu’ils nous promettent la sécurité, comme à des enfants, pour mieux encore nous interdire, au lieu de nous parler, comme à des adultes, de responsabilité qui ne peut passer avant tout que par l’éducation, la prévention, ?
Très précieux témoignage par conséquent de toute cette période, à travers la vision même du petit peuple, fait jusqu’alors peu commun, il servira de références sûres.
Cri intense pour la Reconnaissance du monde ouvrier, c’est à la fois un chant empli de reconnaissance pour lui, pour ces justes et vraies valeurs. À travers ce livre, elle est non seulement vôtre, mais par lui, grâce à vous, elle se fait également nôtre. Puisse-t-elle devenir choeur !
Par votre oeuvre, vous êtes « Homme » bien tel la définition de Saint-Exupéry dans Terre des hommes, car « si utile » à notre monde.
Mille remerciements donc, Valère.
À bientôt, pour votre prochain livre.
Avec ma très profonde sympathie,
Martine
nous nous sommes rencontrés il y a bien longtemps dans le sud de la France. J’ai gardé un très beau souvenir de vous et ai lu tous vos romans. Nuit d’hiver est de loin celui qui m’a le plus émue. Merci pour tout
J’allais écrire j’ai dévoré "Nuit d’hiver", mais non, les mots ont coulé en moi, tout simplement, naturellement.
C’est une fresque, ou plutôt une symphonie, et chaque petite touche qui la compose est une vérité.
La misère n’est jamais belle, le vrai miracle de la vie c’est que certains réussissent à sauvegarder une part d’humanité.
Merci
Suite à notre rencontre à la Fête de l’HUMANITE,
j’ai lu trés vite et intensément cet ouvrage de nouvelles, comme j’avais lu avec bonheur le livre sur la révolution.
J’aime ton écriture, et la force, la douceur des sentiments et du désespoir.si présents.
C’est beau, et cette lecture rend humble pour celles et ceux qui comme moi, tentent d’écrire
et de militer, encore, et toujours.
Je vais me procurer quelques livres qui me font rêver et imaginer le moment intime d’échange avec l’auteur, et ses histoires, surtout , la beauté des mots et de l’écriture.
Ecrivain et militant, juste, cela donne de belles choses à transmettre.
Merci Valère, à bientôt
DANIELLE DE MARCH-RONCO
Bonjour Valère.
Je viens de lire dans l’Huma le billet que tu as rédigé sur "La politesse, noblesse des pauvres". Quelle flèche une fois encore adressée à cet état esprit ’j’m’en foustiste" et arrogant du libéralisme triomphant (hélas aussi dans bien des têtes des milieux populaires) !
Tu es un vrai artiste engagé. Tu ne laches rien de l’exigence d’émancipation car celle-ci ne peut s’effectuer que par le haut.
Je me procurerai "Nuit d’hiver" à la fête de l’Huma.
À bientôt.
Bruno.
Vivre intensément repose. Le titre du précédent ouvrage de Valère prend tout son sens lorsque l’on s’engouffre dans la lecture de son dernier opus, hymne au besoin impérieux de vivre et de s’extraire de ce que l’humanité comporte de plus noire en elle.
Nuit d’hiver est un livre dur par la véracité des émotions qu’il renferme mais en aucun cas manipulateur au sens où le lecteur se sentirait pris en otage de la douleur du personnage principal et, de fait, quelque peu voyeur.
C’est là que réside la force de l’écriture de Valère, une écriture enfin débarrassée de tout ce qui pouvait parfois l’entraver. Une écriture précise, sans artifice, très rythmée par de magnifiques arrêts sur image ou plutôt sur émotions lorsque l’on se pose dans une cour de ferme, dans une salle de classe ...
Valère, tu as enfin réussi à écrire pour toi et pas uniquement pour les autres. Il y a quelques années, tu m’as écris ces mots : "j’écris parce que je n’arrive pas à me faire entendre". On ne peut vouloir se faire entendre des autres et ne pas s’entendre soi-même. Tu y es enfin parvenu.
Cher Valère,
Nuit d’hiver. D’une grande force. On est capté, happé par l’histoire de ce petit garçon. Raconté avec beaucoup de pudeur et de délicatesse. Doigté de pianiste. C’est de la « Grande Musique ».
Vraiment bravo, Valère ! J’en suis encore toute bouleversée, tant l’émotion est forte.
(...)
Mais c’est encore bien plus fort que cela. Une blessure à jamais ouverte, une plaie profonde qui jamais ne cicatrise. Marque indélébile, à fleur de peau, qui démarque des autres. Et qui donne en même temps une énergie immense.
C’est un chant plein de souffrance et un hymne à la vie. Concert pour piano et orchestre. Toute la douleur, la solitude d’un enfant face à cette symphonie qu’est la vie.
(...)
J’ai lu, lu, ne pouvant me détacher de ce petit garçon et de sa soeur, Marjolaine. Jusqu’à « Il fera jour demain ». Oui, deux heures du matin. Il faut en laisser un peu, un tout petit peu pour demain. Mais le voyage a continué dans mon sommeil, à moi aussi. Comme un écho. À six heures du matin, Nuit d’hiver était à nouveau entre mes mains. Je n’ai eu pas une enfance malheureuse. J’ai été une petite fille pauvre dans une rue de Montmartre où régnait encore la misère dans ces années cinquante, soixante. Très tôt, j’ai su faire la différence. Malgré le manque pesant d’argent, je me considérais tout de même comme privilégiée.
(....)
Merci aussi pour les charmants portraits de femmes bravant la cinquantaine.
Le cri déchirant, immense de solitude, de vos héros dans chacun de vos ouvrages, touche, j’en suis sûre, nombre de vos lecteurs qui s’y reconnaissent.
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Encore mille grands mercis.
Un site dédié à l’engagement, au travers de son écriture, de Valère ... Belle initiative effectivement ! Un engagement et une écriture qui se confondent, l’un et l’autre faits de bonheurs mais aussi de beaucoup de souffrance. Pas une souffrance indécente qu’elle en devient gênante au lecteur alors voyeur. Non, une souffrance transcendée en vivant intensément pour et par les autres et qui, de fait, repose celui qu’elle habite. C’est pour cela que j’aime ton travail de nouvelliste, un art tellement difficile parce qu’il ne souffre d’aucun artifice. Il te rend alors fragile, humain ... vrai. Merci.
Enfin, un site qui nous montre l’amplitude du travail et la grande humanité de l’écrivain Valère Staraselski que je salue. Merci