Si l’homme ou l’écrivain vous intrigue, un livre très intéressant vient de paraître aux éditions de « L’Ours Blanc », février 2016. « Entretien avec Valère Staraselski » inaugure la nouvelle collection « Portraits » de cette association de collectifs d’écrivains. Vincent Ferrier y dresse un portrait argumenté de l’auteur, abordant son enfance, ses aspirations, ses idéaux, son urgence à écrire pour se libérer des poids du passé, sa légitimité d’être, ses convictions politiques. A l’appui de ces entretiens, la vingtaine d’ouvrages de l’auteur dont Vincent Ferrier analyse l’écriture et les thématiques (l’altruisme, la religion, l’amour, les relations mère/fils...). Valère Staraselski répond en toute sincérité, ne cachant rien de ses faiblesses ni des forces qui l’animent, illustrant ses propos par des citations qu’il puise abondamment dans la littérature.
Valère Staraselski n’est pas né communiste, bien entendu. En revanche, il est né « écrivain en devenir, devenu communiste ». « Pour écrire, il faut aimer le travail », confie-t-il à Vincent Ferrier. Certes ! Valère Staraselski ne fait pas partie de la famille des pouces qui se tournent. Issu d’un milieu difficile, il travaille dès l’âge de 15 ans, acceptant tous les boulots. Puis, il obtient une licence d’histoire et un doctorat de lettres à l’Université Paris-VIII. Et devient attaché parlementaire au Sénat, chargé de cours à l’université, chef de cabinet dans une mairie. En 2016, il est Directeur de la Culture au Comité d’entreprise des industries électrique et gazière.