Valère Staraselski

L’Adieu aux rois, Paris janvier 1794
"Lire l’Adieu aux rois de Valère Staraselski"
Infos 75 le blog de Dominique Le Fur
24 septembre 2013

En cette année forte agitée de 1794, la Révolution française était loin d’être terminée. La conversation des deux principaux protagonistes de ce roman en atteste et les nostalgiques de la royauté pestaient de voir ce que les Robespierre et Danton étaient en train de parachever.

A l’époque, on ne s’amusait pas avec des mesurettes. Le calendrier et le nom des jours avaient été changés. De même et par la loi, il fallait utiliser le tutoiement car le vouvoiement était interdit.L église constituait une cible de choix et furent détruites car les pierres servaient à reconstruire des bâtiments.

Les cercueils en plomb des nobles et des anciens rois de France fournissaient des métaux aux fours improvisés. A l’époque, les parents offraient des petites guillotines à leurs enfants pour s’amuser car les décapitations allaient bon train.

La ville de Saint-Denis portait, à la Révolution, le nom de Franciade car elle représentait les anciens symboles. C’est là que se trouvaient les caveaux dans lesquels on récupérait non seulement les métaux mais aussi les bijoux qui s’y trouvaient, sauf dans celui de Louis X, dit le Hutin et dans lequel il n’y avait qu’un paquet d’os.

Les Sans-culottes avec, dans certains cas, le bas clergé s’en donnaient à cœur joie pour faire disparaître tous les symboles d’un régime qui avait opprimé le peuple. Page après page, l’auteur nous relate cette période extrêmement confuse.

Marat fut assassiné par Charlotte Corday, une très belle femme selon le narrateur, Robespierre finira à la guillotine, lui aussi. Bref, l’époque n’était pas de tout repos et de multiples insurrections s’étaient déclarées dans plusieurs régions de France.

Pour les passionnés d’histoire un roman historique dense ***

L’Adieu aux rois Paris, janvier 1794 publié aux éditions du cherche midi 16 euros