Valère Staraselski

L’Adieu aux rois, Paris janvier 1794
"Un roman plonge dans le passé de la basilique"
Charles Duplan - Le Parisien - août 2013

Saint-Denis - Romainville Un roman plonge dans le passé de la basilique.Quand les sans-culottes déterraient les rois.

Que s’est-il passé en 1793, dans la nécropole de la basilique Saint-Denis ? Valère Staraselski,
écrivain et essayiste installé à Romainville, tente de répondre à cette question dans son dernier roman historique « L’adieu aux rois », disponible en librairie depuis jeudi. L’écrivain raconte l’exhumation par les révolutionnaires des rois et reines ensevelis dans la nécropole, au moment de la Terreur.

Saint-Denis-Romainville Un roman plonge dans le passé de la basilique.
Quand les sans-culottes déterraient les rois

Que s’est-il passé en 1793, dans la nécropole de la basilique Saint-Denis ? Valère Staraselski,
écrivain et essayiste installé à Romainville, tente de répondre à cette question dans son dernier roman historique « L’adieu aux rois », disponible en librairie depuis jeudi. L’écrivain raconte l’exhumation par les révolutionnaires des rois et reines ensevelis dans la nécropole, au moment de la Terreur.

À partir d’archives, Valère Staraselski a retrouvé les témoignages de Ferdinand Gautier, l’organiste de la basilique et des prêtres Dom Poirier et Dom Germain, présents lors de ces événements, et fournit un tableau réaliste bien que romancé de cet épisode. Quatre personnages se donnent la réplique. Trois amis souhaitent rendre compte à l’un des leurs, parti aux États-Unis, des événements qui marquent alors la France. Ils invitent l’organiste de la basilique à leur en faire le récit, sur fond des luttes politiques menées par le Comité de Salut public de Maximilien de Robespierre.

Un livre écrit par un passionné d’histoire

Dans la vie de tous les jours, Valère Staraselski est directeur du secteur culturel du comité d’entreprise
d’EDF-GDF. Celui qui fut agent hospitalier, attaché parlementaire, chef de cabinet en mairie, documentaliste, est aussi passionné d’histoire. « L’Adieu aux rois » est son septième roman. Il affirme se battre « contre la malversation historique » et défend au travers de son livre la figure controversée de Robespierre. Ce proche du parti communiste ne fait pas partie selon ses termes de « l’establishment
intellectuel ». « Je suis dans le maquis », estime-t-il, ajoutant dans un léger sourire : « Quand j’écris, je
veux simplement vendre suffisamment de bouquins pour que mon éditeur me garde ». Élevé par des ouvriers en bâtiment dans un milieu très populaire, installé depuis 22 ans à Romainville, l’idée d’écrire ce livre lui est venue lorsqu’il donnait des cours à l’université de Saint-Denis. « Je passais à la basilique dès que je le pouvais. J’étais passionné par l’histoire de ces monarques, enterrés au cour de la Seine-Saint-Denis. » « J’espère que beaucoup de Dyonisiens le liront. C’est pour eux que je l’ai écrit »
conclut-il.

Charlie Duplan

« L’Adieu aux rois, Paris,janvier 1794 » publié aux éditions du cherche midi. 232 pages. 16 euros