Valère Staraselski

Sur les toits d’Innsbruck
Valère Staraselski prend de la hauteur
Eugénie Barbezat - Entretien avec Valère Staraselski
Radio Aligre FM 93.1 - 19 janvier 2015

Radio Aligre FM93.1 : L’émission du lundi 19 janvier 2015
Eugénie Barbezat Entretien avec Valère Staraselski
l’article de l’emission Liberté sur parole

Sur les toits d’Innsbruck : Valère Staraselski prend de la hauteur
Rencontre avec Valère Staraselski dont le roman Sur les toits d’Innsbruck vient de paraitre aux éditions du cherche midi.
La montagne habite ce livre au plus intime de l’écriture, parfois accidentée du texte, les images surgissantes, comme un paysage apparaissant au yeux du marcheur au tournant d’un sentier. Calé sur le souffle de l’héroïne, le lecteur gravit la montagne, ressent l’effort, puis le plaisir de l’effort.
Mais ce serait mal connaitre Valère Staraselski que de penser qu’il va se contenter de nous faire vivre une belle ballade ! En effet, de la rencontre entre Katerine Wolf, jeune randonneuse autrichienne qui éprouve son corps dans les Alpes Autrichiennes et le français Louis Chastanier, Français, expert en bois, naîtra un amour... Progressivement, au rythme de leurs pas et de leurs conversations passionnées. Mais bien plus que cette romance, c’est l’occasion pour l’auteur de développer, à travers les longs monologues de son personnage, une réflexion profonde sur la nature « là où règne l’ordre du monde » et sur la manière dont nos sociétés dites « modernes » courent à leur perte en l’exploitant de manière irresponsable.
Parmi les passages les plus forts de l’ouvrage, la mort d’un chevrette interroge sur la fragilité de l’existence et démontre l’incroyable empathie de Valère Staraselski avec les êtres humains comme avec les animaux, qui se traduit dans l’écriture par la transcription de détails qui révèlent un sens de l’observation presque intimidant.
On comprend alors que la liberté de pensée dont jamais il ne se départi, refusant les dogmes au profit d’une pensée nourrie de grands auteurs, mais toujours « indépendante », est fondée sur un amour vrai des hommes et le désir profond de parvenir à « faire société » sur des bases de justice et de coopération.

Valère Staraselski est un écrivain et essayiste français, né le 18 janvier 1957 à Créteil, en Île-de-France.
Il commence à travailler très jeune et enchaîne différents emplois parmi lesquels serveur, agent hospitalier, documentaliste, maître d’internat, attaché parlementaire au Sénat, chargé de cours à l’université, chef de cabinet dans une mairie, tout en obtenant une licence d’histoire et un doctorat de lettres en 1996 sous la direction de Jean Levaillant, à l’université de Paris VIII. Il est actuellement Directeur de la culture au sein du comité d’entreprise de la Caisse centrale d’activités sociales des industries électriques et gazières (CCAS).
Docteur ès Lettres, Valère Staraselski est membre du Comité d’Honneur de la Société des Amis d’Elsa Triolet et Aragon et membre du Conseil Scientifique de la Fondation Gabriel Péri.