Valère Staraselski

Nuit d’hiver - Roman édité 2008 - réédité 2011

Au fil des essais et des romans (c’est son cinquième), l’oeuvre de Valère Staraselski prend corps et finesse, profondeur aussi. Ce toqué d’Aragon dresse le portrait d’un pianiste qui, lors d’un voyage à Prague, se souvient de son enfance. Placé chez sa tante dans les années 1960, Joseph Esperandieu doit supporter les hivers rudes de Seine-et-Oise, la méchanceté de Sournoise, la tyrannie de Willy, sa teigne de cousin. C’est l’histoire racontée, vivace comme une fantaisie de Schubert, d’un enfant mal-aimé sauvé par la musique.
L’Humanité - 23 octobre 2008 Luc Vigier

Nuit d’hiver
Interview Valère Staraselski
septembre 2008

De tous temps, les Willy (les maltraitants) sont chose courante. Seule la forme employée change. Dans les années 60, les couches populaires sont majoritaires, aussi la violence s’exprime-t-elle de manière plus franche, j’allais dire presque de façon plus naturelle. Il y avait chez les gens, beaucoup (...)

Nuit d’hiver
critique de Luc Vigier
Recherche littéraire - septembre 2008

...La remontée vers les traumatismes, les douleurs, les acides d’une affection qui sera toujours refusée se fait justement au cours d’un déplacement, laborieux, frigorifiant, celui d’un grand pianiste qui prend étrangement cet "autocar" Paris-Prague, plutôt réservé, ordinairement, aux étudiants peu (...)

Nuit d’hiver
Interview Valère Staraselski - Franca Maï
septembre 2008

...Heureusement, les animaux veillent... Deux poissons rouges, un canari, le chat Nicky et surtout les lapins !...Mammifères végétariens à la fourrure si douce, auxquels le gosse prodigue des soins journaliers tout en leur causant ... Ces petites bêtes lui autorisent une complicité inattendue avec (...)

Nuit d’hiver
Didier Jacob - Nouvel observateur
septembre 2008

...Ce toqué d’Aragon dresse le portrait d’un pianiste qui, lors d’un voyage à Prague, se souvient de son enfance. Placé chez sa tante dans les années 1960, Joseph Esperandieu doit supporter les hivers rudes de Seine-et-Oise, la méchanceté de Sournoise, la tyrannie de Willy, sa teigne de (...)

Nuit d’hiver
Christian Valléry - l’Humanité
septembre 2008

...Enfance d’humiliation et de fureur, où la bêtise crasse, voire la perversion, le disputent au dénuement et à la solitude, plaçant l’enfant "dans l’obligation de se battre le dos au mur". Un combat incessant au milieu de déchaînements de violence avec pour seuls havres de paix l’école de madame (...)

Nuit d’hiver
Rémi Boyer - Le Patriote
12 septembre 2008

Le très beau livre de Valère Staraselski sorti en fin d’été est d’une grande sensibilité et parle d’un passé toujours vivant. L’auteur sera présent à la fête de l’Huma durant le week-end. Il est parfois intéressant de regarder les mutations actuelles à travers le prisme des mutations passées, non que (...)